TA 1675, II, Buch 3 (niederl. u. dt. Künstler), S. 368
temps, avec maîtrise et profondeur d’esprit, et dont il a édité un grand nombre en cuivre. Sur Poussin et l’antique, voir Bayard/Fumagalli 2011. À côté de Valentin, déjà mentionné, il peignit aussi un tableau pour l’église Saint Pierre représentant saint Érasme dont les entrailles étaient arrachées de son ventre par de serviles bourreaux Sur l’étude de la composition et du style, l’originalité du retable dans l’œuvre de Poussin, ainsi que quelques détails sur la commande, voir Mérot 2011, p. 268, n° 91. ; comme celui-ci arriva alors que la peinture de Valentin était déjà installée, et parce que tout le monde était avide de les voir, naquit alors une grande dispute En latin dans le texte, Disputat. : certains voulaient préférer l’un à l’autre et d’autres celui-ci à celui-là, mais les connaisseurs d’art et les impartiaux considéraient les deux très estimables et jugeaient qu’aucun n’avait de raison de céder devant l’autre ou de s’élever au-dessus de lui Sandrart relate la dispute des amateurs et artistes, manifestation des divergences de goût, autour du Martyre de Saint Erasme de Poussin et du Martyre de Saint Procès et Saint Martinien de Valentin, retables accrochés à Saint Pierre de Rome. C’est dans ce passage que Sandrart donne clairement son appréciation de l’art de Valentin. Sandrart expose les différences picturales entre les deux peintres et donne à Valentin la primauté d’atteindre l’harmonie universelle et de reproduire le naturel. Cependant, il ne juge pas l’un meilleur que l’autre, cela se ressent déjà avec l’utilisation du terme « émule » en début de biographie. Le parallèle entre ces deux peintres met en lumière la coexistence de deux manières différentes en peinture, issues des Carrache et de Caravage.. Car alors que Poussin était préféré dans les passions Sandrart utilise la base française, Passionen., les affects Sandrart utilise la base latine, Affecten. et l’invention En français dans le texte, Invention., Valentin l’était tout autant dans le vrai naturel, la force, l’éclat du coloris, l’harmonie En italien dans le texte, Harmonia. des couleurs, si bien que chacun pouvait jouer le rôle de maître et aucun ne dépassait ni n’était derrière. Seul Poussin eut l’avantage, par le salut de sa longue vie, de pouvoir tout le temps s’améliorer dans la très célèbre école d’art romaine.
Pour son art, ses œuvres furent très recherchées par le Roi de France, le Cardinal Richelieu, [Marginalia: Est appelé au service du roi de France]Mazarin et d’autres de la même nation ; il fut appelé en personne à Paris par le Roi, et fut aussi en l’an 1643 remarquablement accueilli par tous les amateurs d’art. Là, pour le Roi, il peignit à fresque une galerie au Louvre Voir aussi Mérot 2011. qui donna une très grande satisfaction En italien dans le texte, Contento. mais qui, par la suite, fut réduite en cendres avec beaucoup d’autres raretés lors d’une grande catastrophe. Alors, pour cela, le Roi le récompensa généreusement et lui offrit aussi une pension En français dans le texte, Pension. annuelle considérable pour la fondation d’une académie En italien dans le texte, Academia. à Paris. Parce qu’il ne pouvait pas refuser, il accepta à la condition qu’il pourrait, après le paiement reçu, retourner à Rome (parce que cette vie de cour, moins encore que sa patrie ne lui plaisaient) pour aller chercher sa femme et alors s’installer définitivement à Paris. Sur foi de cette promesse, il reçut avec satisfaction des présents et fut somptueusement raccompagné à la sortie de la ville. [Marginalia: Retourne à Rome.] Mais lorsqu’il arriva à Rome, il s’excusa par une lettre du fait que sa femme, romaine de naissance, n’était pas prête à déménager là-bas, mais qu’il voulait néanmoins rester au service de sa Majesté le Roi. Puis [il] commença à peindre pour le Prince Guistiniani le massacre des enfants d’Hérode dans lequel il usa d’affects Sandrart utilise la base latine, Affecten. surprenants et étranges provoquant peur et pitié Voir Mérot 2011, p. 263, n° 64. ; et aussi Les Sept Sacrements, en sept remarquables tableaux selon l’usage de l’Église romaine, auxquels il travailla de nombreuses années l’un après l’autre, comme à son habitude, il peignit la première [série] à Rome dans une taille, mais l’autre que l’on peut voir à Paris est aussi dans une invention En français dans le texte, Invention. différente Sur les séries des Sept Sacrements, voir aussi l’article de David Jaffé dans Bayard (dir.), 2010, p. 175–183., et en même temps en grava une dans le cuivre, sur des feuilles de format Grand Jésus Sandrart emploie le terme allemand « Regalbogen ». Il s’agit une appellation très souvent utilisée concernant des formats (par exemple dans les inventaires) et, selon Curschmann, un « Regalbogen » mesure 74,4 x 53 cm (Curschmann 1935, p. 54). En France, il existe l’appellation « Jésus » pour des formats analogues : le « Petit Jésus » de 50 x 70 cm ou 52 x 68 cm (le plus usité), le « Jésus ordinaire » de 55 x 70 cm (le plus usité), 55 x 72 cm ou 56 x 72 cm, et le « Grand Jésus » de 56 x 76 cm (C’est le format le plus courant pour les estampes. Il est dit aussi « Super Royal » à partir de 1739). En Allemagne, le format « Jésus ordinaire » mesure 52 x 73 ou 55 x 72 cm. Ces dimensions sont indicatives et peuvent varier légèrement (Dictionnaire encyclopédique du livre, tome 2 [E-M], 2005, p. 633-34). Pour simplifier, nous avons choisi ici de traduire par « format Grand Jésus », car les termes anachroniques « Super Royal » sont les plus proches de la traduction littérale de « Regalbogen ». Sur ce point, nous remercions Henry Keazor pour ses conseils avisés., et toutes sont encore à vendre Sandrart suggère que les deux séries sont de tailles différentes. Les tableaux de la première série ont en effet une hauteur de 95,5 cm et une largeur de 121 cm, tandis que la deuxième présente des tableaux de 117 cm de hauteur pour 178 cm de largeur (Mérot 2011, p. 270–272, n° 102–115). : sur ses gravures, comme sur d’autres,
Zeit/ meisterhaft und tiefsinnig ausgebildet/ und deren viel in Kupfer ausgegeben hat. Neben vorgemeldtem Valentin mahlte er auch eine Tafel in S. Peters Kirchen von dem heiligen Erasmo/ wie ihme durch die Henkers-Knechte seine Därme aus dem Leib gehaspelt werden/ welches dann eben damals/ als Valentins schon gemeldtes Kunststuck erhoben worden/ herfür kommen/ worüber/ weil jederman solches zu sehen begierig gewesen/ nachgehends ein großer Disputat entstanden/ sintemalen ihrer viel dieses jenem/ andere aber jenes diesem/ vorziehen wollen/ die Kunstverständige und unpartheyische aber/ beyde hochschätzbar gehalten/ und daß keines dem andern zu weichen oder sich vor dem andern zu erheben Ursach hätte/ geurtheilet; dann wo Pousin in denen Passionen/ Affecten/ und der Invention vorgezogen worden/ da hat Valentin in der wahren Natürlichkeit/ Stärke/ Erhebung des Colorits/Harmonia der Farben es bevor gethan/ daß also beede den Meister gespielet/ und keiner dem andern vor oder nach gegangen. Allein daß Pousin durch Glückseligkeit seines langen Lebens den Vortheil erhalten/ und sich allezeit auf der weitberühmten Römischen Kunst-Schul bäßern können.
Dieser Kunst halber wurden seine Werke von dem König in Frankreich/ Cardinal Richelieu, [Marginalia: Wird in Königliche Französische Dienste beruffen.]Mazarin, und andern selbiger Nation/ sehr gesucht/ und er selber von dem König nacher Pariß beruffen/ auch von allen Kunstliebenden Anno 1643. Poussin trifft im Dezember 1640 in Paris ein und bricht im September 1642 nach Rom auf, wo er am 5. November ankommt. (Vgl. Germer 1994, S. 145, Anm. 2) ansehlich eingeholet worden/ woselbst er nachmahlen dem König eine Galleria al Louvre in fresco gemahlt Voir aussi Mérot 2011./ so hohes Contento gebracht/ hernach aber bey großem Unglück mit vielen andern Raritäten eingeäschert worden. Wie nun für solches der König ihn reichlich belohnt/ also hat er ihm auch eine stattliche Pension, zu Aufrichtung einer Academia in Pariß/ jährlich angebotten/welches/ weil er es nicht wol abschlagen können/ als hat er darein verwilliget/ doch mit dem Beding/ daß er nach empfangener Bezahlung vorhin noch nacher Rom (weil ihm dieses Hofleben so wenig als sein Vatterland gefallen) seine Hausfrau abzuholen/ und alsdann sich völlig zu Paris niederzulaßen/ ziehen dörfte/ auf welches Versprechen hin er reichlich contentirt [Marginalia: Reiset wieder nach Rom.]/ beschenkt/ und wieder stattlich zur Stadt hinaus begleitet worden. Als er aber zu Rom angelanget/ hat er sich durch Schreiben entschuldigt/ daß seine Hausfrau/ als eine gebohrne Romanerin/ dahin nicht zu bewegen wäre/ er wolte aber gleichwolen daselbst in allem Ihro Majest. dem König zu Dienste seyn; Fienge darauf auch an zu mahlen den Kinder-Mord Herodis, für den Prinzen Justinian/ worinnen er verwunderliche fremde Affecten, die schreckbar und zum Mitleiden beweglich/ gebraucht/ nicht weniger auch die sieben Sacramenta/ nach Gebrauch der Römischen Kirchen/ in sieben besondern Stucken/ daran er viel Jahr/ eines nach dem andern/ seinem Gebrauch nach/ gearbeitet/ welche er eben dann in der Größe/ wie die ersten zu Rom/ die andern aber zu Paris zu sehen/ jedoch auch auf ein andere Invention, gemahlt/ auch darbey eines in Kupfer/ in der Größe eines Regalbogens/ geätzt/ so alle noch zu kauffen sind: und aus denenselben/ neben noch andern Kupferstucken/
son intelligence fructueuse pour la représentation des histoires est encore plus perceptible.
Merveilleusement excellent est aussi [Marginalia: D’autres de ses œuvres.]l’officier romain Germanicus qu’il a représenté étendu sur le lit, et ayant reçu du poison : son épouse et d’autres officiers romains jurent de venger son innocence. Les vêtements conformes à cette époque sont très bien faits et de manière réfléchie Sur cette œuvre, voir aussi Mérot 2011, p. 285, n° 184.. Ainsi une Ariane, et le Baptême de saint Jean dans le Jourdain Des deux versions peintes par Poussin autour de 1635, Sandrart a sûrement plutôt connu le Saint Jean baptisant le peuple aujourd’hui conservé à Los Angeles (The J. Paul Getty Museum) puisque cette toile faisait partie de la collection de Cassiano del Pozzo (Mérot 2011, p. 264, n° 68)., le Narcisse Voir aussi Mérot 2011, p. 277, n° 138., le Ravissement de saint Paul au troisième ciel Sur la version conservée à Paris au Louvre et les rapports entre Poussin et son commanditaire Scarron, voir Mérot 2011, p. 269, n° 95., la Sainte Madeleine dans le désert, le Christ consolé par un ange au Jardin des Oliviers On peut identifier cette œuvre comme étant Le Christ au jardin des Oliviers (collection particulière) (Germer 1994, p. 146 ; Mérot 2011, p. 266, n° 77)., et aussi la Sainte Vierge Marie montant au ciel Il existe deux versions de L’Assomption de la Vierge : l’une, achevée en 1650, se trouve au Louvre ; l’autre, conservée à la National Gallery de Washington, a vraisemblablement figuré dans la collection de Vincenzo Giustiniani, en 1638. Thuillier et Wild attribuent cette dernière à Charles Mellin (Germer 1994, p. 147–149 ; Mérot 2011, p. 267, n° 86 et 87). On peut penser que Sandrart connaissait probablement cette version. ; et Les Israélites adorant le veau d’or Sur cette œuvre et son pendant Le Passage de la Mer rouge (Melbourne, National Gallery of Victoria), et sur leur commanditaire Amadeo Dal Pozzo, voir Mérot 2011, p. 255, n° 17 et 21. comme il est signalé dans le chapitre 5 du Livre I des Rois ; de même le reniement ingrat et le mépris de l’Arche d’alliance et l’adoration des idoles, comment ceux-ci furent punis par les rats, les souris et la vermine, et aussi comment, avec toutes sortes d’affects appropriés une mère et son enfant atteints par l’épidémie, inspirant du dégoût à ses propres amis qui se pincent le nez devant les pestiférés et cette mère allongée par terre, dont l’enfant vivant tète encore avidement le sein Voir aussi les mentions dans Germer 1994, p. 148 et Mérot 2011, p. 257, n° 28.. Et aussi la prière de Phaéton pour le char de son père Apollon Voir aussi Mérot 2011, p. 274, n° 120. ; et la Flore dansant en triomphe Sur l’iconographie de cette œuvre, voir Mérot 2011, p. 60 et 278, n° 141., Neptune régnant sur toutes les marées de l’eau Sur la série des quatre Triomphes peints pour le cardinal de Richelieu, voir Mérot 2011, p. 87–92 et p. 275–276, n° 128–131. ; l’insaisissable Daphné poursuivie par Apollon Plusieurs compositions traitant l’histoire d’Apollon et Daphné sont connues. Germer estime que la plus proche de la description de Sandrart est un tableau aujourd’hui perdu représentant la fuite de Daphné (Blunt 1966, n° 130 ; Thuillier 1974, n° 105), daté d’environ 1637 et connu par deux dessins gravés au XVIIe siècle (Germer 1994, p. 148–149). Ce tableau est décrit par Bellori (Les Vite de 1672). Voir Mérot 2011, p. 273, n° 118. ; et bien d’autres choses encore sur lesquelles on pourrait écrire des livres entiers, ou remplir entièrement le mien de son art.
Dans ses premiers temps, il nous fréquentait beaucoup, nous les étrangers, et venait bien souvent quand il savait que François Duquesnoy Duquesnoy et Poussin partagèrent un temps le même logement (Mérot 2011, p. 303)., sculpteur, Claude Lorrain, et moi-même étions ensemble, alors nous avions coutume de nous communiquer Sandrart utilise la base latine, communiciren. nos projets Comme cela est aussi mentionné dans la Vie de Pieter van Laer (TA 1675, II, Buch 3 (niederl. u. dt. Künstler), S. 311), Sandrart avait coutume de côtoyer ce groupe d’artistes et d’aller dessiner et peindre sur le vif en leur compagnie (voir Cat. Paris/Madrid 2011). : [Marginalia: Sa manière de peindre] Par ailleurs sa conversation était de belle qualité. Et il avait constamment sur lui un petit livre où il notait tout le nécessaire, autant sous forme de dessin que de notes ; quand il avait un projet à l’esprit, il avait soin de relire le texte relatif à son projet et d’y réfléchir, puis il traçait sur le papier deux simples esquisses de l’ordonnance; et pour ce qui est des histoires, il disposait sur une planche divisée en carrés conformément à son projet, des petites figurines de cire nues, dans le mouvement En français dans le texte, Action. approprié, en prenant en considération l’ensemble de l’histoire, puis, selon son exigence, il les habillait de vêtement de papier mouillé ou de fin taffetas, grâce à des fils, de manière à ce qu’elles soient à distance convenable de l’horizon, et c’est d’après cela qu’il pouvait peindre son œuvre en couleurs sur la toile ; c’est pourquoi ensuite, pendant l’exécution, il se servait souvent de modèles vivants et il se donnait pour cela suffisamment de temps ; souvent il commençait à travailler, puis s’interrompait et allait se promener, pourtant toujours [plongé] dans de sérieuses pensées relatives à son œuvre ; toute sa vie il s’engagea dignement dans ce qu’il pensait pouvoir être nécessaire et convenable à l’art.
sein zeitiger Verstand/ in Ausbildung der Historien/ mit mehrerm wahrzunehmen ist. Die erste Serie der sieben Sakramente wurde von Jean Dughet graphisch reproduziert, die zweite Serie liegt in einer Folge von Jean Pesne vor; vgl. Wildenstein, S. 223–330.
So ist auch wunder-fürtreflich von ihm [Marginalia: Andere seine Werke.] der Römische Obrist Germanicus, als der da im Bett liget/ und Gift bekommen hat/ gemacht worden: deßen Gemahlin und übrige Romanische Feld-Obristen/ seiner Unschuld halben die Raach zu suchen/schwören/ nach Art derselben Zeit üblichen Kleidung sehr wol und nachsinnig gebildet/ desgleichen auch eine Ariadne, und Tauf des heiligen Johannis am Jordan/ Item der Narcissus, die Entzuckung S. Pauli in den dritten Himmel/ die heilige Magdalena in der Wüsten/ Christus im Oelgarten von dem Engel gestärcket/ mehr die in Himmel erhebte heilige Jungfrau Maria/ und die Israeliten/ so das guldene Kalb anbeten/ wie lib. 1. Reg. cap. 5. vermeldet wird Nicht nach 1. Kön., sondern 2. Mose 32 bzw. 5. Mose 9; vgl. Klemm, Kommentar Viten 1995, S. 856, Anm. 497,31./ gleichfals der unerkantliche Abfall und die Verachtung der Bundsladen und Anbetung der Abgötter/ auch wie selbige durch Katzen/ Mäus und Ungeziefer gestraft worden/ wiederum wie eine Mutter und ihr Kind an der Seuch erkranket/ über der ihre eigne Befreundte ein Abscheuen tragen/ auch vor der Pestilenzisch-vergiften und auf Erden mit bloßem Leib ligenden Mutter Brust/ an welcher das lebendige Kind noch begirig trinket/ samt allerley zu diesem Stuck gehörigen Affecten/ die Nasen zu halten; In der lateinischen Ausgabe (Sandrart, Academia 1683, S. 369b) findet sich der Zusatz, dass Jean Baron einen Nachstich des Gemäldes fertigte (vgl. Teutsche Academie 1675/Viten (Ed. Peltzer 1925), S. 411, Anm. 1126) weiters auch des Phaetons Bitt um seines Vatters Apollo Wagen; Item die im Triumph tanzende Flora, Neptunus, über alle Waßer-Flutten gebietend/ die flüchtige Daphne durch Apollo verfolget / mit viel noch mehr andern Sachen/ darvon ganze Bücher zu schreiben/ oder dieses meines völlig von seiner Kunst anzufüllen wäre.
In seiner ersten Zeit hielte er große Kundschaft mit uns Fremden/ kame auch gar oft/ wann er wuste/ daß Francesco du Quesnoy, 1626 wohnten Sandrart und Lorrain zusammen. Vgl. auch die Vita Duquesnoys: TA 1675, II, Buch 3 (niederl. u. dt. Künstler, S. 350); vgl. Klemm, Kommentar Viten 1995, S. 856, Anm. 498, 12. Bildhauer/ Claudi Loraines, und ich/ beysammen waren/ als die wir im Gebrauch hatten/ unser Vornehmen einander zu communiciren: Er war sonsten auch [Marginalia: Seine Art zu mahlen.] von gutem Discurß/ und hatte stets ein Büchlein/ worein er alles nöhtige/ so wol mit dem Umriß als auch Buchstaben aufgezeichnet/ bey sich; wann er etwas vorzunehmen im Sinn gehabt/ thäte er den vorhabenden Text fleißig durchlesen/ und deme nachsinnen/ alsdann machte er zwey schlechte Scitz der Ordinanzien auf Papier/ und so fern es einige Historien betroffen/ stellte er auf ein glattes mit Pflasterstein ausgetheiltes Brett/ seinem Vornehmen gemäß/ die von Wachs darzu gemachte nackende Bildlein in gebührender Action, nach der ganzen Historie geartet/ denenselben aber legte er von naßem Papyr oder subtilem Taffet die Gewand nach seinem Verlangen um/ mit durchgezogenen Fäden/ daß sie nämlichen gegen dem Horizont in gebührender Distanz stünden/ und deme nach er seine Werk auf Tuch mit Farben untermahlen könte Angesprochen ist die Methode die (Raum-)Wirkung des Kompositionsentwurfes zunächst mit Wachsfiguren auf einer kleinen Bühne zu erproben; Vgl. Teutsche Academie 1675/Viten (Ed. Peltzer 1925), S. 412, Anm. 1131./ worzu er dann oft im Ausmachen sich des Lebens bedienet Für die Ausführung wurden also Studien nach dem lebenden Modell gemacht; vgl. Klemm, Kommentar Viten 1995, S. 856, Anm. 498, 29 f./ und sich Zeit genug darzu gelaßen/ dann er bald zu arbeiten angefangen/ bald aber wieder darvon und spatzieren gegangen/ doch allezeit in guten und zu seinem Werk tauglichen Gedanken/ massen er sein Leben also lobwürdig angestellt/ wie er/ daß es ihme zur Kunst nöhtig und tauglich seyn
Translation by Anaïs Carvalho
Original text