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TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 55

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Avant-propos
du
troisième Livre de cette
Académie. Cet Avant-propos est consacré au thème de la noblesse de la peinture, et à la justification de la nécessité d’écrire un livre sur l’art s’adressant à deux publics différents : les jeunes artistes et les amateurs. Dans son argumentaire et dans sa forme, il est repris de la préface du Grondt der edel vry schilde-const de Karel van Mander, ou préface au Fondement du noble art de peindre, qui constitue l’ensemble des chapitres théoriques du Schilder-boeck. (Le Schilder-boeck de Karel van Mander a été publié à Haarlem en 1604. Sandrart se sert d’une édition de 1618. Pour le texte et le commentaire voir Miedema 1973, texte vol. 1, pp. 38–47 et commentaire vol. 2, pp. 329–348.)Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009
Vorrede
über
das dritte Buch
dieser
Teutschen Academie. Cet Avant-propos est consacré au thème de la noblesse de la peinture, et à la justification de la nécessité d’écrire un livre sur l’art s’adressant à deux publics différents : les jeunes artistes et les amateurs. Dans son argumentaire et dans sa forme, il est repris de la préface du Grondt der edel vry schilde-const de Karel van Mander, ou préface au Fondement du noble art de peindre, qui constitue l’ensemble des chapitres théoriques du Schilder-boeck. (Le Schilder-boeck de Karel van Mander a été publié à Haarlem en 1604. Sandrart se sert d’une édition de 1618. Pour le texte et le commentaire voir Miedema 1973, texte vol. 1, pp. 38–47 et commentaire vol. 2, pp. 329–348.)Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009

Linke Spalte

[Marginalspalte: L’art de la peinture était de tout temps très estimé]Le noble art de la peinture, fille de la raison, nourrice naturelle de tous les arts et de toutes les sciences, était tenu en grand honneur par la plupart des héros et des savants de toutes les époques : il fut alors tant estimé par les anciens philosophes grecs, qu’à l’époque du talentueux peintre Pamphile Pamphile (vers 400–350), né à Amphipolis, installé à Sicyone, est le maître d’Apelle. Peintre, théoricien et historien de l’art, il invente la peinture à l’encaustique. Pline le présente comme le « premier peintre à avoir étudié toutes les sciences, surtout l’arithmétique et la géométrie, sans lesquelles il affirmait qu’il ne pouvait y avoir d’art achevé […]. C’est grâce à son influence que d’abord à Sicyone puis dans la Grèce entière, il fut établi que les enfants de famille libre recevraient avant toute chose un enseignement d’art graphique, c’est à dire de peinture sur tablette de buis, et que cet art serait admis à servir de première étape dans l’acquisition d’une culture libérale. » Voir Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXXV, 1997, 77, pp. 69–70. Sandrart ne cherche cependant pas à retourner à la source, et il est peu vraisemblable qu’il se soit servi du texte original : il reprend Pline à travers Van Mander, qui s’était lui-même inspiré du texte d’Alberti pour composer le Grondt der edel vry schilder-const, à travers l’adaptation allemande publiée à Nuremberg en 1547 par Gualtherus Rivius ou Walter Ryff ; Miedema 1973, pp. 645–646.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009, il se trouvait aux côtés des autres arts libéraux, à la même place [Marginalspalte: et considéré comme un des arts libéraux.] d’honneur. Mais si celui-ci a été anobli par la compagnie desdits arts libéraux, ou s’il a, par son grand mérite, partagé avec eux la noblesse, je veux, à ce sujet, dissimuler mon avis pour ne pas être regardé de travers, ou être à l’origine de querelles : quoique l’on puisse prétendre que les Grecs lui avaient accordé la préférence par rapport aux autres Sur les différences de conceptions et de présentation, et sur la parallèle entre les Anciens et les Modernes, voir Heck 2006, p. 98-102.Michèle-Caroline Heck, 21.06.2010.

[Marginalspalte: Aux nobles seulement, il était permis d’apprendre cet art.]Cela peut aussi se déduire du fait que, seule parmi les arts libéraux, la peinture fut en si haute estime que jadis, à Sicyone, par une interdiction publique, il était défendu aux gens ordinaires d’apprendre cet art Plin. nat. 35, 77: « […] le fait est que l’art pictural eut toujours un prestige qui lui permit d’être pratiqué par des hommes libres et qu’il en eut, après quelque temps, assez pour l’être par des personnages de haut rang ; il fut en tout cas constamment interdit de l’enseigner aux esclaves. Aussi ne fait-on mention, ni en peinture, ni en sculpture d’aucun ouvrage célèbre de la main d’esclave. »Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009, et cela était seulement permis aux nobles de naissance, comme le montre le Cavalier Ridolfi au fol.7 [Marginalspalte: Instit. lib. 2. tit. 1. §. 33/34. Décret de Justinien, Institutiones, Livre II, titulus I, & 33/34 « Un panneau appartenant à un autre appartiendra et suivra le peintre talentueux sitôt qu’il aura peint dessus, cependant un parchemin ou papier appartenant à un autre ne doit pas échoir au scripteur talentueux, même s’il y avait écrit en lettres d’or, mais il reste propriété de son propriétaire. »Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009] de sa Description de l’Art Sandrart ici cite exceptionnellement comme source Carlo Ridolfi, 1648, rééd. 1914, vol. 1, p. 24.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. Dans le droit impérial se trouve un décret qui stipule que si un peintre a peint quelque chose sur un panneau appartenant à un autre, et qu’on veuille le lui payer tout de suite, il n’a pas l’obligation de le rendre [à son propriétaire]. En revanche un scribe qui aurait écrit sur le parchemin ou le papier d’un autre, même avec des lettres d’or ou d’argent, doit l’abandonner [à son propriétaire] sans dédommagement.

[Marginalspalte: La peinture était plus récompensée que les autres.]Sa supériorité était aussi affirmée par l’exceptionnelle rémunération En français dans le texte. Sandrart utilise souvent cet effet de style : il donne un mot en français, italien ou latin puis sa traduction allemande présentée comme une juxtaposition. Sandrart a pris soin de signaler les mots qu’il considère comme étrangers en modifiant les caractères typographiques : il utilise des caractères droits pour la racine du mot qu’il germanise cependant en le déclinant ou le conjuguant ; il conserve alors les caractères gothiques pour leur terminaison.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009 et gratification rendue à notre Pictura Sur le rapport entre la noblesse de l’artiste et la valeur des œuvres voir Michelangelo Biondo, Della nobilissima Pittura, Venise, 1549, chap.4 (mais ni Van Mander ni Sandrart ne reprennent la forme narrative) ; voir surtout Gian Paolo Lomazzo, Idea del Tempio della Pittura, Milan, 1590,, t. I, chap. 6, n° 3 et Trattato dell’arte della pittura…, Milan, 1584, Proemio ; repris également par Roger de Piles, L’art de la peinture de C.A. Du Fresnoy, Paris, 1668 (1673), p. 98-103.Michèle-Caroline Heck, 21.06.2010. On trouve en effet un trophée En latin trophaeum dans le texte.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009 de cet art

[Marginalspalte: Die Mahlerey-Kunst ware jeder-zeit in grossem ansehen]DIe Edle Mahlerey-Kunst/ eine Tochter der Vernunft/ als der natürlichen Nehrerin von allen Künsten und Wissenschaften/ war bey den meisten Helden und hochgelehrten jederzeit in großer Würde: wie sie dann von den alten Griechischen Weißen in solchem ansehen gehalten worden/ daß sie/ zur Zeit des Kunstreichen Mahlers Pamphilii Pamphile (vers 400–350), né à Amphipolis, installé à Sicyone, est le maître d’Apelle. Peintre, théoricien et historien de l’art, il invente la peinture à l’encaustique. Pline le présente comme le « premier peintre à avoir étudié toutes les sciences, surtout l’arithmétique et la géométrie, sans lesquelles il affirmait qu’il ne pouvait y avoir d’art achevé […]. C’est grâce à son influence que d’abord à Sicyone puis dans la Grèce entière, il fut établi que les enfants de famille libre recevraient avant toute chose un enseignement d’art graphique, c’est à dire de peinture sur tablette de buis, et que cet art serait admis à servir de première étape dans l’acquisition d’une culture libérale. » Voir Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXXV, 1997, 77, pp. 69–70. Sandrart ne cherche cependant pas à retourner à la source, et il est peu vraisemblable qu’il se soit servi du texte original : il reprend Pline à travers Van Mander, qui s’était lui-même inspiré du texte d’Alberti pour composer le Grondt der edel vry schilder-const, à travers l’adaptation allemande publiée à Nuremberg en 1547 par Gualtherus Rivius ou Walter Ryff ; Miedema 1973, pp. 645–646.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009, neben den andern freyen Künsten/ in gleichem Platz der [Marginalspalte: und eine von den freyen Künsten.] Ehren gestanden. Ob sie aber von gemeldter freyen Künste Gesellschaft beadlet/ oder solchen/ durch ihre hohe Würdigkeit/ den Adel mitgetheilet/ davon will ich mein Urtheil verhelen/ um nicht mit schälen Augen angesehen zu werden/ oder deswegen eine Strittigkeit zu verursachen: wiewol man behaupten könte/ daß ihr/ unter den andern/ der Vorzug von den Griechen zuerkant worden. Sur les différences de conceptions et de présentation, et sur la parallèle entre les Anciens et les Modernes, voir Heck 2006, p. 98-102.Michèle-Caroline Heck, 21.06.2010

[Marginalspalte: Es ward allein den Edlen/ solche zu lernen/ vergünstigt.]Solches ist auch daraus abzunehmen/ daß sie allein/ unter den freyen Künsten/ in so großer Hochachtung gewesen/ daß vorzeiten/ durch offentlichen Verbot in Sycion, den gemeinen Leuten/ selbige zu lernen Plin. nat. 35, 77: « […] le fait est que l’art pictural eut toujours un prestige qui lui permit d’être pratiqué par des hommes libres et qu’il en eut, après quelque temps, assez pour l’être par des personnages de haut rang ; il fut en tout cas constamment interdit de l’enseigner aux esclaves. Aussi ne fait-on mention, ni en peinture, ni en sculpture d’aucun ouvrage célèbre de la main d’esclave. »Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009/ untersaget worden/ und solches allein den Edel-gebohrnen/ wie der Cavalier Ridolfi fol. 7 in seiner Kunst-Beschreibung bezeuget Sandrart ici cite exceptionnellement comme source Carlo Ridolfi, 1648, rééd. 1914, vol. 1, p. 24.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009/ vergunnet [Marginalspalte: Instit. lib. 2. tit. 1. §. 33/34. Bei van Mander in der entsprechenden Marginalie: »institutus, lib. 2. paragrapho 27« (Mander, Schilderboek, Voor-reden, op den grondt der edel vry Schilder-const, hier zitiert nach der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 4r [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/630xbkyqh]); vgl. Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 55.Julia Kleinbeck, 10.05.2011 Décret de Justinien, Institutiones, Livre II, titulus I, & 33/34 « Un panneau appartenant à un autre appartiendra et suivra le peintre talentueux sitôt qu’il aura peint dessus, cependant un parchemin ou papier appartenant à un autre ne doit pas échoir au scripteur talentueux, même s’il y avait écrit en lettres d’or, mais il reste propriété de son propriétaire. »Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009] worden. In den Käyserlichen Rechten stehet ein Gesätz/ daß/ wann ein Mahler auf eines andern seine Tafel etwas gemahlet/ er solche/ wann es ihme gleich bezahlt wolte werden/ nicht schuldig sey/ zurucke zu geben. Da hingegen ein Scribent das Perment oder Papier eines andern/ so er überschrieben/ wann es auch güldene oder silberne Buchstaben wären/ ohne Entgelt ihm überlassen mus.

[Marginalspalte: Sie ward höher/ als andere/ belohnet.]Es wird auch ihr Vorzug behauptet/ durch die sonderbare Remuneration und Belohnung Eine Sinnverschiebung zu van Mander: »zeghe-teeckene (=Siegeszeichen) onse Pictura tot haer verciernghe heeft« (Mander, Schilderboek, Voor-reden, op den grondt der edel vry Schilder-const, hier zitiert nach der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol.4r [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/630xbkyqh]); vgl. Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 55.Julia Kleinbeck, 20.04.2011/ welche unserer Pictura Sur le rapport entre la noblesse de l’artiste et la valeur des œuvres voir Michelangelo Biondo, Della nobilissima Pittura, Venise, 1549, chap.4 (mais ni Van Mander ni Sandrart ne reprennent la forme narrative) ; voir surtout Gian Paolo Lomazzo, Idea del Tempio della Pittura, Milan, 1590,, t. I, chap. 6, n° 3 et Trattato dell’arte della pittura…, Milan, 1584, Proemio ; repris également par Roger de Piles, L’art de la peinture de C.A. Du Fresnoy, Paris, 1668 (1673), p. 98-103.Michèle-Caroline Heck, 21.06.2010 widerfahren. Man findet ja ein Trophaeum dieser Kunst/


Rechte Spalte

quand on voit assemblés et accrochés ensemble le sceptre d’or d’Alexandre le Grand et le pinceau d’Apelle Plin. nat. 35, 86. Ce passage fait référence à l’amitié qui liait Alexandre et Apelle.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. Ailleurs on voit l’or du roi de Lydie, Candaule, peser sur la balance face aux œuvres de Bularchus Plin. nat. 35, 55.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009, et les richesses des villes face aux œuvres d’Apelle (même si elles n’étaient peintes que de quatre couleurs), de Melanthius et de Nicomachus Plin. nat. 35, 50. Van Mander cite aussi un tableau peint en quatre couleurs échangé contre un pétrin d’or. Plin. nat. 7, 126.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. Nous apprenons que quatre vingt talents d’or ont été proposés pour une Médée et Ajax, un tableau de [Marginalspalte: Un panneau a été vendu 100 talents] Timotheus Plin. nat. 35, 136. Erreur de Sandrart, ce tableau est de Timomaque de Byzance.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009, oui même cent talents (cela fait 90.000 thaler) pour un panneau d’Aristide de Thèbes, qui a été vendu aux enchères Plin. nat. 35, 100.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. Nous voyons le roi Attalus être tout à fait désolé et consterné, parce qu’un Bacchus peint, lui a été refusé pour 6000 sesterces. Oui, il y a plus encore, regardez une toile grossière d’Apelle et de Protogène, simplement travaillée : elle fut considérée comme la pièce la plus précieuse du palais de César Plin. nat. 35, 83 « J’apprends qu’ a brûlé lors du premier incendie du palais de César sur le Palatin ; nous avions pu le contempler auparavant : sur une grande surface il ne contenait que des lignes échappant presque à la vue et, semblant vide au milieu des chefs-d’œuvre de nombreux artistes, il attirait l’attention par là même et était plus renommé que tous les autres ouvrages. »Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. [Marginalspalte: Des tableaux empêchent la ruine de trois villes.] Cela confère aussi à notre art la plus haute noblesse de la renommée que trois villes, Rhodes, Sicyone et Syracuse lui soient redevables de beaucoup de gratitude, parce que grâce à lui, un ravage sanguinaire par le cruel Mars et la furieuse Bellone leur fut épargné Plin. nat. 7, 126.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009.

[Marginalspalte: Des tableaux chers à notre époque]Pour dire aussi quelque chose de notre époque : ainsi, il faut savoir que j’ai proposé, au nom d’un grand prince, jusqu’à 10.000 florins d’argent comptant pour un panneau peint par Hans Holbein qui représentait la Passion Il s’agit sans doute des cinq Scènes de la Passion dont seules la Cène et la Flagellation sont de la main de l’artiste (Bâle, Kunstmuseum).Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009; mais je n’ai pu l’acquérir ici du louable Magistrat qui a préféré le conserver dans son Hôtel de Ville, pour un honneur éternel. Le 9 Avril 1639 à la vente Uffelen à Amsterdam Lucas Van Uffelen est des plus grands amateurs d’Amsterdam. Il meurt en 1637, et la vente de sa collection est organisée en 1639. Aucun catalogue n’est conservé ; voir Montias 1996, p. 148.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009, j’ai également, proposé 3.400 florins pour un portrait de Don Balthazar Castiglione, qui est seulement une demi-figure de Raphaël d’Urbino, mais celui-ci ne m’a pourtant pas été accordé, mais a été octroyé au Sieur Alfonso Lopez pour 3.500 florins Alfonso Lopez est courtier en diamants et achète des armes pour le compte de Louis XIII. Il revend le portrait de Castiglione à Mazarin. Le portrait entre ensuite dans la collection de Louis XIV, puis au Louvre ; voir Shearman 1979; Montias 1996.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. De même, cet homme a payé 3.000 [florins] pour

da man den güldenen Bei van Mander »weereltschen« (Mander, Schilderboek, Voor-reden, op den grondt der edel vry Schilder-const, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol.4r [Accessed: 2011-11-08. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/632XENWYD]); vgl. Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 55.Julia Kleinbeck, 21.04.2011 Zepter Alexandri Magni mit des Apelles Plin. nat. 35, 86. Ce passage fait référence à l’amitié qui liait Alexandre et Apelle.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009 Pensel vereinigt und verbunden hangen sihet Sandrart lässt hier van Manders Textstelle zur Campaspe aus, die laut Plinius (Plin. nat. 35,36) Apelles geschenkt worden war (Mander, Schilderboek, Voor-reden, op den grondt der edel vry Schilder-const, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 4r [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/630xbkyqh]); vgl. auch Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 55.Julia Kleinbeck, 10.05.2011. Anderswo sihet man des Lydischen Königs Candaules Gold/ gegen des Bularchus Plin. nat. 35, 55.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009, und die Reichtumer der Städte/ gegen des Apelles, (ob es auch nur vierfärbig gewesen) des Melanthus und Nicomachus Plin. nat. 35, 50. Van Mander cite aussi un tableau peint en quatre couleurs échangé contre un pétrin d’or. Plin. nat. 7, 126.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009 Kunst-Stucken/ auf der Waage ligen. Wir hören achzig Talent Golds für eine Medea und den Ajax, des Timotheus [Marginalspalte: Eine Tafel mit hundert Talent bezahlt] Gemälde Sandrart gibt hier fälschlicherweise einen Timotheus und nicht den Maler Timomachos als Autor der Gemälde an, die laut Überlieferung zu den berühmtesten Werken des Künstlers gehörten. Laut Cicero (Cic. Verr. 2, 4, 135) war die Bevölkerung von Kyzikos in ihrem Besitz. Plinius zufolge (Plin. nat. 35, 136) erwarb Julius Caesar die Bilder für 80 Talente und verbrachte sie im Tempel der Venus Genetrix in Rom.Carolin Ott, 30.11.2009/ ja gar 100 Talent/ (sind 90000 Thaler) für eine Tafel des Aristides von Thebe, die in dem Ausruff verkauffet worden/ darbieten Plin. nat. 35, 100.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. Wir sehen den König Attalus ganz betrübt und bestürzt stehen/ weil ihme/ für 6000 Sesterzen/ ein gemahlter Bacchus abgeschlagen und verweigert worden. Ja/ das noch mehr ist/ beschauet mir ein rauhes Tuch/ vom Apelles und Protogenes nur schlecht überfahren: das wurde theurer/ als alle köstliche Stucke in Caesars Palast Plin. nat. 35, 83 « J’apprends qu’ a brûlé lors du premier incendie du palais de César sur le Palatin ; nous avions pu le contempler auparavant : sur une grande surface il ne contenait que des lignes échappant presque à la vue et, semblant vide au milieu des chefs-d’œuvre de nombreux artistes, il attirait l’attention par là même et était plus renommé que tous les autres ouvrages. »Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009/ geachtet. [Marginalspalte: Gemälde/ verhüten dreyer Städte Untergang.] Es gereichet auch unserer Kunst zur hohen Ruhm-Würde/ daß drey Städte/ Rhodus, Sycion und Saragusa, ihr viel Danks schuldig worden/ weil sie/ um ihrent willen/ von dem grausamen Mars und der rasenden Bellona, mit der blutigen Verheerung verschonet worden Plin. nat. 7, 126.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009.

[Marginalspalte: Theure Gemälde/ zu unsrer Zeit.]Auch von unsren Zeiten etwas zu sagen/ so ist zu wissen/ daß ich für ein gemahltes Passion-Stuck/ von Hans Holbein/ zu Basel/ in Namen eines großen Churfürsten Die Identifizierung des »großen Churfürsten« als Kurfürst Maximilian I. erfolgte mit Hilfe von Sponsel 1896, S. 107.Carolin Ott, 10.11.2009/ bis auf 10000 fl. baar Geld geboten/ aber selbiges hierum von dem löbl. Magistrat nicht erhalten können/ der es lieber in ihrem Rathaus/ zu ewigen Ehren/ behalten wollen. Ich habe auch/ für ein Contrafät Don Balthasars von Castilion, so nur ein halbes Bild und Gemälde von Raphaël d’Urbino gewesen/ An. 1639 den 9 April/ in des von Uffelen Ausruff zu Amsterdam/ 3400 fl. geboten/ welches mir dannoch nicht ist zutheil worden/ sondern dem Herrn Alfonso Lopes, gegen 3500 gefolget. Eben dieser Herr hat/ für ein


Übersetzung von Michèle-Caroline Heck

Originaltext