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TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 84

Rechte Spalte
Chapitre 13 : De la distribution et de l’union des couleurs Ce chapitre traite plus spécifiquement de la matière colorée et de son utilisation. Dans l’édition latine, ce sujet est traité après les techniques au chapitre 5 (Distributione et commistione sive unione colorum); et dans l’édition de 1679, il est résumé au chapitre 6: De l’ordonnance et de la distribution des couleurs et de leur union ou de l’association qui convient. Sandrart abandonne le modèle de Casari qu’il avait suivi pour son premier chapitre sur la couleur et s’inspire largement des chapitres sur la couleur de Van Mander; voir Heck 2006, pp. 157–192 et paticulièrement pp. 159–168.Michèle-Caroline Heck, 23.06.2010.
Contenu

La nature apprend à distribuer les couleurs. L’amour de Pausias pour une femme faisant avec art des couronnes de fleurs, auprès de laquelle il a appris à peindre les fleurs. La nature apprend à colorer à travers les fleurs. De la couleur verte. Le jaune ressort bien du bleu, comme dans le ciel. Comment les couleurs s’accordent les unes aux autres. La nature enseigne à assortir les couleurs, dans les oiseaux, les coquillages, également dans l’arc-en-ciel. Le rouge lumineux est fâcheux sur les corps nus. Comment dégrader les couleurs. De la couleur grise. Peindre l’arrière-plan de manière dure doit être évité. Chaque chose doit être bien séparée des autres. En cela l’intelligence doit porter conseil. Le cinabre est dur et le minium coule. Des couleurs toxiques. Les couleurs dures, éclatantes et aiguës En latin emincatores, brillantes.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009 doivent être évitées ou être rompues comme dans la nature. Flamands et Hollandais excellaient en cela. Dans de grandes œuvres, on doit observer la diminution, que les Hollandais appellent hauding. Bambots et Rembrandt sont en cela excellents.

Das XIII Capitel.
Von
Austheilung und Vereinigung
der Farben. Ce chapitre traite plus spécifiquement de la matière colorée et de son utilisation. Dans l’édition latine, ce sujet est traité après les techniques au chapitre 5 (Distributione et commistione sive unione colorum); et dans l’édition de 1679, il est résumé au chapitre 6: De l’ordonnance et de la distribution des couleurs et de leur union ou de l’association qui convient. Sandrart abandonne le modèle de Casari qu’il avait suivi pour son premier chapitre sur la couleur et s’inspire largement des chapitres sur la couleur de Van Mander; voir Heck 2006, pp. 157–192 et paticulièrement pp. 159–168.Michèle-Caroline Heck, 23.06.2010
Innhalt.

Die Natur lehret die Farben austheilen. Des Pausias Liebe/ zu einer Blumen-Kranz-Künstlerin/ von deren er Blumen zu mahlen gelernet. Die Natur lehret coloriren/ durch die Blumen. Von der grünen Farbe. Gelb/ spielet schön aus dem Blau/ wie am Himmel. Wie die Farben einander lieben. Die Natur lehret das Sortiren der Farben/ in Vögeln und Meermuscheln/ auch im Regenbogen. Liechtroht/ stehet übel an nackenden Leibern. Wie die Farben zu verschießen. Von der Grauen Farbe. Hartes hintan-mahlen ist zu meiden. Eines mus vom andern wohl abstehen. Die Vernunft hat hierinn zu rahten. Zinober ist hart/ und die Mennig fliehet. Giftige Farben. Harte/ helle und hohe Farben En latin emincatores, brillantes.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009 müßen vermieden/ oder Natur-ähnlich gebrochen werden. Nieder- und Holländer excelliren hierinnen. In grossen Werken/ mus die disminuirung beobachtet werden/ so die Holländer Hauding nennen. Bambots und Rembrand sind hierinn fürtreflich.


Linke Spalte

[Marginalspalte: La nature apprend à distribuer les couleurs.]Si nous voulons être les véritables élèves de l’art de la nature, alors il nous revient de bien représenter la distribution et l’union des couleurs qui ensemble s’unissent, s’associent et sont bien assorties (cependant que chacune reste singulière), et de présenter au regard la juste convenance. Cela a poussé [Marginalspalte: L’amour de Pausias pour une femme faisant avec art des couronnes de fleurs:] le talentueux Pausias à s’éprendre et à épouser Glycère de Sicyone qui vendait des fleurs Plin. nat. 35, 40 et 21, 4.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009 et savait avec beaucoup d’art les arranger en couronnes ; et il a tant copié et appris de son travail avec les fleurs, [Marginalspalte: auprès de laquelle il a appris à peindre les fleurs.] qu’il est devenu extrêmement talentueux dans l’utilisation des couleurs et qu’il a ensuite très judicieusement peint des portraits de fleurs, avec le plus grand soin, sur un vêtement comme ils avaient alors l’habitude d’en porter : ce vêtement est devenu par-là très célèbre, et appelé Stephanoplocos.

[Marginalspalte: La nature apprend à colorer à travers les fleurs.]Ainsi, toutes les fleurs dans les champs, les prés, les monts que le Créateur divin a si magnifiquement peints, nous enseignent comment les couleurs doivent être disposées les unes par rapport aux autres. Les tulipes n’associent que des couleurs qui se mettent en valeur l’une l’autre, et acceptent volontiers celles qui donnent de la convenance Decore dans l’édition latine.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. Cela se voit avec émerveillement sur un tapis vert bien contrasté, et doit aussi être considéré comme un vrai modèle : et c’est pourquoi, comme notre Sauveur [y a mis] les chrétiens, on doit mettre nos peintres à l’école des fleurs, et les leur présenter comme maîtres.

[Marginalspalte: De la couleur verte.]Parmi les couleurs vertes, quelques verts changeants peuvent bien admettre d’être sur du vert et près du vert. Rouge, bleu, pourpre et la pâle couleur de lait sont aussi compatibles avec lui. Les arbres étalent des verts différents dans leur frondaison et dans leurs feuilles : et si l’on regarde ceux-ci,

[Marginalspalte: Die Natur lehret die Farben auftheilen.]WAnn wir rechte Schüler der Natur-Kunst seyn wollen/ so geziemet uns/ die Austheilung und Vereinigung der Farben/ die zusammen sich vereinigen/ wohl stehen und sortiren/ (jedoch daß jede absonderlich bleibe) und den Augen/ rechten Wolstand vorzustehen. Dieses hat [Marginalspalte: Des Pausias Liebe/ zu einer Blumen-Kranz-Künstlerin:] den kunstreichen Pausias dahin bewogen/ daß er zur Jungfrauen Glycerio von Sicyon, welche die Blumen verkauffte Plin. nat. 35, 40 et 21, 4.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009/ und solche im Kränzbinden artigst zusammen zu sortiren wuste/ daß er zu ihr Lust gewunnen/ sie geheuratet/ und von ihrer Blumen-Arbeit [Marginalspalte: von denen er Blumen zu mahlen gelernet.] soviel abgesehen und erlernet/ daß er im gebrauch der Farben überaus kunstreich worden/ und endlich der Blumen Contrafäte mit höchstem Fleiß/ auf einen Rock/ wie sie damals zu tragen pflegten/ sehr vernünftig/ und zu Verwunderung männiglichs/ gemahlet: welcher Rock Hier scheint Sandrart das von van Mander angeführte Beispiel nach Plinius (Plin. nat. 35, 125) missverstanden zu haben: nicht um den Rock, sondern um das »conterfeytese« der Glycera beim Blumenbinden geht es (vgl. Mander, Schilderboek, Van het Sorteren, en byeen schicken der Verwen. Het elfde Capittel, hier zitiert nach der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 45v [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/631Dhysn0] und Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 84).Christina Posselt, 18.05.2011 davon sehr berühmt/ und Stephanoplocos genannt/ worden.

[Marginalspalte: Die Natur lehret coloriren/ durch die Blumen.] Also lehren uns/ ingemein alle Blumen auf den Feldern/ Wiesen und Bergen/ die der Göttliche Schöpfer so herrlich bemahlet/ wie die Farben zusammen zu ordnen seyen. Die Tulipanen vereinigen nur solche Farben/ die einander zieren und gern annehmen/ die einen Wolstand geben Decore dans l’édition latine.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. Solches ist/ in einem grünen wolabgestochenen Teppich/ mit Verwunderung zu sehen/ auch für ein wahres Modell zu halten: Mander führt an dieser Stelle das Bild des Blumenstreuenden Lenz an (vgl. Mander, Schilderboek, Van het Sorteren, en byeen schicken der Verwen. Het elfde Capittel, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 45v [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/631Dhysn0]). Ein Bezug zu Ovids Erzählung von Chloris, die durch ihre Heirat mit Zephir in Flora verwandelt wird (Ovid, Fasti V, 183–228), scheint hier zugrunde zu liegen (vgl. Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 84).Christina Posselt, 18.05.2011 und mag man deswegen wol die Mahler/ wie unser Heiland die Christen/ zu den Blumen in die Schule weisen/ und sie ihnen/ als Lehrmeistere/ vorstellen.

[Marginalspalte: Von der Grünen Farbe.]Unter den grünen Farben/ mögen wol etliche veränderliche Grün auf Grün und bey Grün leiden. Auch vertraget sich mit denselben/ Roht/ Blau/ Purpur und die bleiche Milchfarbe. Die Bäume/ zeigen unterschiedliche Grüne Farben in ihrem Laub und Blättern: und wann wir solche


Rechte Spalte

vers le haut, vers le ciel, que ce soit le matin, le midi, le soir ou la nuit, alors ces mêmes couleurs vertes s’unissent selon une juste harmonie, en tout temps agréable.

[Marginalspalte: Le jaune ressort bien du bleu, comme dans le ciel.]Il faut observer comment pour illuminer et éclairer la terre, le soleil doré ainsi que la lune et les étoiles, ressortent du beau champ bleu azur du ciel, avec une grâce et une délicatesse particulières : il en résulte que [Marginalspalte: Comment les couleurs s’accordent les unes aux autres.] le bleu et le jaune vont bien ensemble, ce que l’on peut observer dans les vêtements. Le rouge et le vert sont aussi compatibles avec cette couleur. Le pourpre n’est pas mal non plus avec le jaune. Le vert et le blanc se mettent beaucoup en valeur l’un l’autre : et le blanc sied bien à toutes les couleurs.

[Marginalspalte: La nature enseigne à assortir les couleurs, dans les oiseaux, les coquillages, également dans l’arc-en-ciel.]La nature nous enseigne la juste distribution des couleurs, également dans les oiseaux, les perroquets et les coquillages : on peut en juger dans une merveilleuse diversité, chez les amateurs d’Amsterdam. L’arc-en-ciel dans le ciel partage les couleurs mieux que parfaitement. Ainsi la nature sait qu’elle est la véritable nourrice du noble art de la peinture, et nous devons être nourris de son lait. Elle nous apprend aussi que, pour la carnation ou pour les corps nus, le rouge, en particulier [Marginalspalte: Le rouge lumineux est fâcheux sur les corps nus.] le rouge lumineux de cinabre, est trop dur et fâcheux : car la carnation préfère être en compagnie de vert, de bleu et de pourpre. Le bleu et le vert aussi, s’accordent bien l’un à l’autre. Dans le dégradé, on peut laisser se combiner le rouge avec [Marginalspalte: Comment dégrader les couleurs.] le rouge, de même le jaune avec le jaune : de sorte qu’ils se perdent pourtant en rouge jaune ou vert jaune, de même en pourpre bleuté ou rougeâtre. De cette manière on peut aussi mêler ou rompre d’autres couleurs.

[Marginalspalte: De la couleur grise.]Le gris est diversement rougeâtre, bleuâtre, lumineux ou foncé : parmi eux, quelque fois un beau bleu ou un beau rouge s’arrangent de manière très délicate. Certains Italiens, en particulier Raphael da Rezzo, dans ses tableaux d’histoire, se sont servis de très nombreux gris lumineux,

aufwarts gegen dem Himmel ansehen/ es sey Morgen/ Mittag/ Abend oder Nacht/ so stehen selbige Grüne Farben/ nach gerechter Harmonie, allezeit annehmlich. Dieser Passus liest sich bei van Mander in leicht abgewandelter Form:»Heffen wy nu d’ooghen op van dees weyden,/Wy sien een sorteren, om wel op t’achten,/Aen den booghden Hemel daghen en nachten.« (vgl. Mander, Schilderboek, Van het Sorteren, en byeen schicken der Verwen. Het elfde Capittel, hier zitiert nach der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 45v [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/631Dhysn0]; dazu Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 84).Christina Posselt, 18.05.2011

[Marginalspalte: Gelb/ spielet schön aus dem Blauen/ wie am Himmel.] Es ist zu betrachten/ wie die guldene Sonne/ zu erleuchtung und ausklärung der Welt/ auch Mond und Sterne/ aus dem schönen blauen Azur-Feld des Himmels/ mit sonderbarer anmuht und lieblichkeit/ herfür spielen: daher erfolget/ daß [Marginalspalte: Wie die Farben einander lieben.] Blau und Gelb wol bey einander stehen/ welches in den Gewändern zu beobachten ist. Mit dieser Farbe verträgt sich auch Roht und Grün. Bei van Mander finden sich die Paarungen von Rot und Blau, Purpur und Grün sowie Purpur und Blau (vgl. Mander, Schilderboek, Van het Sorteren, en byeen schicken der Verwen. Het elfde Capittel, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 45v [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/631Dhysn0]; Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 84).Christina Posselt, 18.05.2011 Purpur/ stedet stehet auch nicht übel bey Gelb. Grün und Weiß/ zieren einander sehr: und Weiß/ stehet wol bey allen Farben.

[Marginalspalte: Die Natur lehret das Sortiren der Farben/ in Vögeln und Meermuscheln/ auch im Regenbogen.] Die Natur lehret uns/ die rechte Vertheilung der Farben/ auch in Vögeln/ Papegoyen und Meermuscheln: welches bey den Amsterdamischen Liebhabern/ in verwunderlichem Unterschied zu ersehen. Der Regenbogen am Himmel/ theilet die Farben mehr als meisterhaft. In dem Verweis auf den Regenbogen rafft Sandrart eine längere Passage, die sich in einem vorhergehenden Kapitel von van Mander findet (vgl. Mander, Schilderboek, Van de Reflecty, Reverberaty, teghen-glans oft weerschijn. Het sevende Capittel, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 29v [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/6310loVq3]). Leonardo führt den Regenbogen als Vorbild der Farbharmonie an (vgl. Leonardo, Trattato (1651), Kap. XCIX, Dell’accompagnare li colori l’un con l’altro, e che l’uno dia gratia all’altro, überprüft anhand der Ausgabe Leonardo, Trattato 1651 (ital. Editio princeps Du Fresne), S. 28; siehe Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 84).Christina Posselt, 18.05.2011 Also weiset die Natur/ daß sie der Edlen Mahlkunst wahre Seugamme sey/ und müßen wir von ihrer Milch erzogen werden. Sie lehret uns auch/ an der Carnation oder nackenden Leibern/ daß das Roht/ sonderlich [Marginalspalte: Liechtroht/ stehet übel an nackenden Leibern.] das Liechte/ von Zinober zuhart und übel stehet: dann die Carnation lieber mit Grün/ Blau und Purpur gesellschaft hat. Blau und Grün/ lieben auch einander. Im verschießen/ mag man Roht [Marginalspalte: Wie die Farben zu verschiessen.] bey Roht/ auch Gelb bey Gelb/ zusammen spielen lassen: doch also/ daß sie in Roht-Gelb und Grün-Gelb/ auch in blaulich und röhtlich Purpur sich verlieren. Also kan man auch andere Farben vermengen und brechen.

[Marginalspalte: Von der Grauen Farbe.] Das Grau ist unterschiedlich/röhtlich/blaulich/ liecht und dunkel: worunter zuweilen ein schön Blau oder Roht sich sehr zierlich schicken. Van Mander führt an dieser Stelle noch Bruegel als Beispiel an und vergleicht die Grau-Schattierungen mit den Sinnsprüchen in Reden und dem Pfau als »Indiaensche Voghelen, uytsteken/Onder ander Voghels« (vgl. Mander, Schilderboek, Van het Sorteren, en byeen schicken der Verwen. Het elfde Capittel, hier zitiert nach der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL4, fol. 46r [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/631Dhysn0]); Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 84.Christina Posselt, 18.05.2011 Etliche Italiäner/ sonderlich Raphaël da Rezzo in seinen


Übersetzung von Michèle-Caroline Heck

Originaltext