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TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 68

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de même quand on tire un fil derrière depuis le sommet de la tête jusqu’au bout du cou.

De plus, depuis la racine des cheveux sur le front, en descendant jusqu’à l’endroit où la poitrine de l’homme monte le plus, il se trouvera un sixième : mais si on rajoute à cela le reste de la tête depuis le haut, il y aura juste un quart. [Marginalia: du front et du nez.] De la racine des cheveux jusqu’entre les sourcils, au nez, puis à nouveau de cet endroit au bout du nez, et de là jusque sous le menton, il y a chaque fois un tiers de visage, ainsi cela fait [Marginalia: du pied/] trois longueurs de nez. Depuis la partie arrière du talon du pied, jusqu’au bout du deuxième orteil, il y a un sixième de l’homme, à savoir six pieds de long. De [Marginalia: de la poitrine.] la poitrine, à depuis l’endroit où le ventre commence, au-dessus du nombril, jusque sous le menton, se trouve le quart de l’homme. Si un homme est couché par terre, et qu’on place une pointe de compas sur son nombril, et qu’ensuite on fasse faire le tour à l’autre [branche du compas] : alors, chaque fois, au bout des [Marginalia: Le nombril est le point central de la circonférence du corps.] orteils et des doigts, apparaît juste un quart. Par conséquent, le nombril est l’exact centre du corps humain : et de ce point à la tête, et aussi jusqu’au bout du plus long doigt, et jusqu’à la plante des pieds, il se trouve un cercle parfaitement rond ; on peut alors en faire également un carré.

J’ai trouvé la plupart des statues antiques à Rome, presque toutes de la taille dont Pline Plin. nat. Liv. 7.Michèle-Caroline Heck, 02/25/2009 [Marginalia: Longueur du corps humain.] et Vitruve s’accordent à dire qu’elle est celle de la longueur de l’homme, à savoir autant qu’il peut toiser et atteindre, en largeur, avec les deux bras tendus : et cela est renforcé par [Marginalia: L’antique cubitus ou coudée.] l’expérience. L’antique cubitus ou coudée est long de six mains, et chaque main de quatre pouces ; et quatre largeurs de main donnent la longueur d’un pied. Il sera davantage fait mention de cela à propos de la Scultura. Albrecht Dürer divise le corps humain en largeurs de pouce, en minutes, et en autres dimensions et mesures encore plus petites : mais celles-ci conviennent plus aux sculpteurs [Marginalia: Il appartient plus au sculpteur qu’au peintre de beaucoup mesurer.] qu’aux peintres. J’ai souvent entendu discourir sur le fait que celui qui mesure beaucoup, ne fait que rester un mesureur, et qu’il n’exécute rien d’autre. Vitruve et d’autres artistes doués de raison rapportent que par des mesures par trop petites de la tête, des pieds, du nez et de la plante du pied, la jeunesse serait seulement retardée [dans l’apprentissage] Vitruve, III, I, 2.Michèle-Caroline Heck, 02/25/2009.

Mais il [Vitruve] montre le plus court chemin, à savoir que, de la tête de l’homme jusqu’à sa plante de pied, il y a la longueur de huit têtes, chaque tête d’une longueur de quatre nez. Si l’on veut ainsi mesurer l’homme [Marginalia: Comment mesurer le corps selon huit longueurs principales.] avec huit têtes, on doit placer la figure à un fil à plomb accroché : ensuite on mesure une longueur de tête de la tête jusqu’au menton; l’autre du menton jusqu’au mamelon ; la troisième de là jusqu’au nombril ; la quatrième du nombril jusqu’au sexe ; la cinquième, de là jusqu’à la moitié de la cuisse ; la sixième de là jusqu’au genou ; la septième de là à la moitié du tibia ; et enfin la dernière de là jusqu’à la plante du pied.

man einen Faden hinten vom Kopf-Wirbel bis zu Ende des Halses spannet.

Weiter/ von Anfang des Haars auf der Stirne abwarts/ bis wo des Menschen Brust am höchsten erhoben ist/ wird sich ein Sechst-theil befinden: wann man aber das übrige des Kopfs von oben an darzu rechnet/ so wird just ein Vier-theil kommen. [Marginalia: der Stirn und Nase.] Von Anfang des Haares bis zwischen die Augbrauen an die Nase von dannen wieder bis zu Ende der Nasen/ und von dar bis unter das Kien/ ist jedes ein drittheil vom Angesicht/ und also dieses [Marginalia: des Fußes/] drey Nasen lang. Von des Fußes hinterster Fersen an/ bis zu Ende der zweyten Zehe/ ist ein sechsttheil vom Menschen/ nämlich sechs Fuß-Länge. Von [Marginalia: der Brust.] der Brust/ wo der Bauch anfahet/ oberhalb des Nabels/ bis unter das Kien/ länget sich ein vierter Theil des Menschen. Wann ein Mann ausgestreckt auf der Erden liget/ und man ihm einen Zirkel-Spitz auf den Nabel setzet/ folgends den andern herum führet: so kommet jedesmal am Ende der [Marginalia: der Nabel ist Mittelpunct/ in des Leibes Zirkel-Runde.] Zehen und Finger/ just ein vierter Theil. Also ist der Nabel der rechte Mittelpunct am menschlichen Leib: und findet sich/ von dar bis zum Haupt/ auch bis zu Ende des längsten Fingers und der Fuß-Solen/ ein vollkommen-runder Zirkel; wovon dann auch ein Viereck zu machen.

Die meiste antiche Statuen zu Rom hab ich fast alle in der Gestalt befunden/ mit welcher Plinius Plin. nat. Liv. 7.Michèle-Caroline Heck, 02/25/2009 [Marginalia: Länge des Menschlichen Leibs.] und Vitruvius übereinstimmen/ daß nämlich des Menschen Länge sey/ so weit er in die quäre mit ausgestreckten beyden Armen klastern und reichen kan: und solches wird durch die Experienz [Marginalia: Der Antichen Cubiten oder Elnbogen.] bekräftiget. Der Antichen Cubitus oder Elnbogen/ ist sechs Hände/ auch jede Hand vier Daumen/ breit; und vier Hand-breiten geben die Länge des Fußes. Hiervon ist ein mehrers bey der Scultura gedacht. Albrecht Dürer Dürer wird bei van Mander zwar erwähnt (siehe Mander, Schilderboek, Analogie Proportie, oft maet der Lidtmaten eens Menschen Beeldts. Het derde Capittel, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 11r [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/630zCddoC]), das Folgende jedoch nicht auf ihn bezogen; vgl. Klemm, Notizen, zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 68.Christina Posselt, 04/26/2011/ theilet den Menschlichen Leib mit Daum-breiten/ Minuten/ und andern noch kleinern dimensionen oder Abmessungen: die aber mehr den Bildhauern [Marginalia: Viel messen siehet mehr den Bilddauern Bildhauern zu/ als den Mahlern.]/ als Mahlern/ anstehen. Ich habe oft hören discurriren/ daß/ der zuviel messet/ nur ein Abmesser bleibet/ und sonst nichts ausrichtet. Vitruvius und andere vernünftige Künstlere melden/ es werde/ durch all zukleine Messereyen des Haupts/ Füße/ Nasen und Solen/ die Jugend nur aufgehalten Vitruve, III, I, 2.Michèle-Caroline Heck, 02/25/2009.

Er zeiget aber diesen kürzesten Weg/ daß/ von des Menschen Haupt an bis auf seine Fuß-Solen/ die Länge acht Häupter/ jedes Haupt vier Nasen lang sey. Wann man also den Menschen [Marginalia: Wie der Leib nach acht Häupter Länge zu messen.] mit acht Häuptern will abmessen/ soll man daß Bild an eine hangende Bley-Linie stellen: alsdann messet man/ vom Kopf bis an das Kien/ eine Kopfs-Länge; von dem Kien bis auf die Brust-Warzen/ die andere; von dar bis auf den Nabel/ die dritte; von dem Nabel bis auf das Männliche Glied/ die vierte; von dannen bis zum halben Schenkel/ die fünfte; von dar bis zum Knie/ die sechste; vom Knie bis zum halben Schienbein/ die siebende; und endlich von dar bis zur Fuß Sole/ die lezte.


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Mais en largeur, de l’épaule droite à [Marginalia: Largeur du corps de l’homme,] l’épaule gauche, l’homme doit avoir la longueur de deux têtes, et, d’une hanche à l’autre, la longueur de [Marginalia: de celui de la femme.] deux faces. Mais les corps des femmes doivent être quelque peu plus pleins et plus ronds de chair, les muscles sont aussi plus doux et plus remplis de plis (comme les enfants) et avec de petites fossettes, en particulier sur les mains, les genoux et les deux coudes. Les hanches des femmes, de même que les épaules des hommes sont plus larges d’environ un nez. Les enfants ont en général une hauteur de cinq têtes : on en compte trois avec la région du bas-ventre, et deux pour les genoux et [Marginalia: Proportion des enfants.] les jambes. La vie [nature] fait aussi des enfants plus petits et plus grands. Du reste, aux dires de Pline, ils atteignent, dans leur troisième année, la moitié de leur taille.

Nous ne trouvons pas seulement des figures plus petites et plus longues dans la vie, mais également [Marginalia: Figures plus courtes et plus longues :] dans les œuvres de maîtres distingués : de sorte que celles-ci, par amour de l’ornement sont proportionnées selon dix, [Marginalia: les plus longues sont moins blâmables.] onze ou douze têtes. Mais tous les hommes sensés protestent plus contre les petites figures, que contre celles de taille élancée. Celui qui veut apprendre plus à ce sujet, peut se servir des écrits d’Albrecht Dürer, et [il peut] aussi se laisser enseigner [Marginalia: Il faut étudier cela dans les livres et dans les tableaux.] par les antiques et les statues les plus nobles : ainsi dans ce but toutes les sculptures les plus célèbres se trouvant à Rome, ont été insérées sous forme de gravures sur cuivre, plus haut dans le premier livre De Scultura.

Mais je rappelle encore une fois que les mesures en trop [Marginalia: En mesurant, il faut garder la mesure/] grand nombre et trop petites sont plus préjudiciables qu’utiles : parce que souvent, en particulier le fait de tendre ou de relâcher un membre, donne matière à allonger et à dépasser à l’excès. On doit et il faut aussi dans ce cas, dans la représentation des plus remarquables figures d’une histoire, [Marginalia: et moduler les membres pliés Le texte de l’édition latine est plus explicite : in membris inflexis mensuras esse modurandas.Michèle-Caroline Heck, 02/25/2009.] parfois agrandir et apporter également beaucoup de transformations en contractant, allongeant, tendant, pliant, tournant, retenant, raccourcissant et courbant, et aussi accentuer ou diminuer pour une meilleure démonstration des affects.

[Marginalia: exemple pour cela dans une figure.]Pour une instruction meilleure et plus claire, on remarque, dans la représentation jointe ici un homme qui en toute hâte et avec force, s’occupe avec une grande ardeur à tirer un bas sur sa jambe mouillée : il apparaît alors là, que par cet affect vigoureux, son corps a été raccourci par-devant d’un sixième, si bien que si ce raccourci avait été omis, un affect si hautement nécessaire, n’aurait pas pu être exprimé et représenté de manière suffisamment intelligible. Au contraire, chaque fois qu’un bras plié sera plus long d’un huitième de partie que s’il était tendu droit : cela provient uniquement et seulement de ce fait qu’en pliant le bras, la partie saillante du coude ressort, de même que, de la même manière, en pliant le pied, le talon ressort plus et entraîne des agrandissements analogues Rajout de schémas explicatifs dans l’édition latine.Michèle-Caroline Heck, 02/25/2009.

Nach der Breite aber/ von der rechten zur [Marginalia: Breite bes des Männlichen] linken Achsel/ soll der Mann zwey Haupt- und von einer Hüfte zur andern/ zwey Angesicht-Längen [Marginalia: und Weiblichen Leibes.] haben. Der Frauen Leiber sind etwas völliger und runder vom Fleisch/ auch die Musculen linder und erfüllter/ mit Falten/ (wie bey Kindern) und mit Grüblein/ sonderlich auf den Händen/ Kniehen und beyden Elnbogen. Des Weibs Hüfte/ gleichwie auch des Manns Achsel/ ist um eine Nase breiter. Die Kinder sind ingemein fünf Häupter lang: davon rechnet man dreye mit der Schamheit/ und zwey an Kniehen und [Marginalia: Proportion der Kinder.] Beinen. Das Leben/ gibt auch kurz- und länglichte Kinder. Sonst haben sie/ nach Plinii Aussag/ im dritten Jahr/ den halben Theil ihrer Länge.

Wir finden/ nicht allein im Leben/ sondern auch in den Kunststucken der vortreflichsten Meistern [Marginalia: Kürzere und längere Bilder:]/ kürzere und längere Bilder: maßen diese/ der Zierde halben/ sie in 10/11 und 12 Köpfe [Marginalia: die längern sind weniger verwerflich.] lang proportioniret. Es wird aber von allen Vernünftigen/ mehr den kurzen als den lang-gestalteten Bildern/ widersprochen. Die im Anschluss an van Mander gegebenen Ausführungen zu den Proportionen sind ihrem Charakter nach wenig an akademischer Regelhaftigkeit orientiert. Die überlängten Proportionen, die Sandrart an dieser Stelle anspricht, sind ebenso für sein Spätwerk wie insgesamt für den Spätbarock kennzeichnend; vgl. Klemm, Kommentar Viten 1995, S. 907, Anm. 615,10.Christina Posselt, 05/26/2011 Wer ein mehrers hierinn studiren will/ kan sich der Schrifften Albrecht Dürers bedienen/ auch insonderheit [Marginalia: Man muß hiervon in Büchern und Bildern studiren.] bey den fürnehmsten Antichen und Statuen/ in die Schule gehen: maßen/ zu solchem Behuf/ droben im Ersten Buch von der Scultura, alle berühmteste zu Rom befindliche Bilder/ in Kupferstichen/ diesem Werk eingerucket worden.

Ich erinnere aber nochmals/ daß das zuviele [Marginalia: Im messen Maß zu halten/] und kleine Abmessen mehr schädlich als nutzlich seye: weil oftmals eines Glied absonderlich in dem zureichenden oder hergebenden über die maß zu verlängern oder zu schreiten/ Ursach gibet. Man soll und mus dißfalls/ auch in vorstellung der fürnemsten Bilder einer Historie/ zuweilen [Marginalia: und in gebogenen Gliedern nachzugeben. Le texte de l’édition latine est plus explicite : in membris inflexis mensuras esse modurandas.Michèle-Caroline Heck, 02/25/2009] vergrößern/ auch im ausdrucken/ ausdehnen/ strecken/ biegen/ umkehren/ einziehen/ verkürzen und einbucken/ viel Veränderung machen/ und zu besserer Erzeigung der Affecten/ mehren und mindern. Diese Empfehlung widerspricht der akademischen Vorstellung einer unveränderlichen idealen Schönheit; vgl. Klemm, Kommentar Viten 1995, S. 907, Anm. 615,26 f. Sandrart kann sich dabei aber auf zwei Postulate von Leonardo beziehen (vgl. Leonardo, Trattato (1651), Kap. CLXVI, De’ varij accidenti e movimenti dell’huomo, e proportione de’ membri, überprüft anhand der Ausgabe Leonardo, Trattato 1651 (ital. Editio princeps Du Fresne), S. 48 und Kap. XCV, Dell imparar li movimenti dell’huomo, überprüft anhand der Ausgabe Leonardo, Trattato 1651 (ital. Editio princeps Du Fresne), S. 26; s. Heck 2009(c), S. 388).Christina Posselt, 05/26/2011

[Marginalia: Figur hiervon.] Zu bässerer und klärerer Unterweisung/ ist allhier in beygefügtem Abdruck ein Mann/ welcher mit aller Eilfärtigkeit und Gewalt/ einen Strumpf an seinen naßen Fuß zu ziehen ihm eiferigst angelegen seyn lässet/ zu ersehen: da dann erscheinet/ wie durch dessen starken Affect von vornen her sein Leib um den sechsten Theil kürzer worden/ also daß/ wann diese Verkürzung wäre unterlassen worden/ ein so höchstnötiger Affect nicht hätte deutlich genug können ausgedruckt und vorgestellet werden. Im gegentheil wird sich jederzeit befinden/ daß ein gebogner Arm eines achten Theils länger wird/ als wann er gerad ausgestrecket: welches einig und allein daher entstehet/ weil/ im biegen des Armes/ der Knopf des Elnbogens sich heraus begiebt Hiermit folgt Sandrart sinngemäß Leonardo (vgl. Leonardo, Trattato (1651), Kap. CLXXIV, Delle misure del corpo humano, e piegamenti di membra, überprüft anhand der Ausgabe Leonardo, Trattato 1651 (ital. Editio princeps Du Fresne), S. 51), ebenso auch im Folgenden; vgl. Klemm, Notizen, zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 68. In diesem Zusammenhang sei auch auf die im zweiten Hauptteil 1679 (TA 1679, III (Malerei), Tafel O (nach S. 12)) verwendete Knochenzeichnung verwiesen.Christina Posselt, 04/26/2011/ wie auch auf gleiche Weise im Biegen des Fußes die Fersen sich mehr heraus begeben/ und gleiche Vergrößerungen verursachen Rajout de schémas explicatifs dans l’édition latine.Michèle-Caroline Heck, 02/25/2009.


Translation by Michèle-Caroline Heck

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