TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 57
Je me tourne maintenant vers nos jeunes gens désireux d’apprendre, auxquels j’ai entrepris de dévoiler l’art de la peinture. Il y a quelques jeunes esprits que notre art réjouit et dont les âmes sont si comblées par la plus haute noblesse que les signes du ciel, engendrés par la raison, se révèlent à eux de manière bienveillante et favorable, de sorte que, avec le premier souffle d’air, une inclination En français dans le texte. naturelle ou un penchant et une aptitude pour l’art de la peinture leur ont été versés par les astres : ceux-ci voudront bien accepter avec gratitude cette volonté de servir qui est mienne, et aussi être attentifs avec zèle pour saisir par l’âme et la mémoire, ce que je leur ai mis devant les yeux et minutieusement et fidèlement exposé dans ce livre : dans l’espoir qu’ils en retireront suffisamment de lumière pour encourager leur désir. Je ne doute pas non plus qu’ils seront, tout comme les Romains, quand avant le combat, leurs capitaines les exhortent au courage, leur témoignent leur prontezza En italien dans le texte. [promptitude] et leur détermination, en brandissant leurs lances, et qu’ils me feront voir leur vaillance nouvelle et joyeuse, quand je les encourage à s’engager sans délai, et à apprendre et à saisir en premier, la partie la plus particulière de l’art, à savoir l’attitude de la figure humaine, puis également toutes [Marginalia: Celui qui est incapable d’atteindre la perfection en tout, qu’il la recherche dans une partie ou dans une autre.] les autres parties Alberti, De Pictura, 1435 (1540), Livre III, n°60. Mais cependant, parce que souvent la nature et l’esprit ne consentent pas à tout tout de suite, et n’y sont pas disposés Terme français germanisé : disponirt., ils doivent être poussés à se perfectionner Terme français germanisé : perfectioniren. et à se parfaire dans l’une ou dans l’autre [partie].
Il est commun de voir dans notre art, aussi bien chez les antiques que chez les modernes, que l’un a excellé et a été maître dans une chose, [Marginalia: Dans quelle partie chacun des anciens ou des antiques était le plus qualifié] l’autre dans autre chose, et qu’un moins grand nombre l’était en tout Caractéristiques tirées du Livre XXXV de Pline, déjà reprises par Van Mander et Lomazzo. Ainsi Apollodore s’attachait particulièrement à la beauté Plin. nat. 35, 60.. Zeuxis faisait de trop grandes têtes mais était un peintre de fruits plein de talent Plin. nat. 35, 64.. Eumarus avait coutume de tout peindre d’après nature. [Marginalia: Les Grecs] Protogène ne savait d’abord que peindre des bateaux Plin. nat. 35, 101.. Apelle était en tout très délicat. Parrhasios était bon dans les contours Plin. nat. 35, 67-68.; Daemon, riche en inventions Plin. nat. 35, 69. Sandrart reprend l’erreur de Van Mander qui attribue à cet artiste des œuvres de Parrhasios. Den Grondt der Edel vry Schilder-Const,Voorrede.; Timanthe était ingénieux dans toutes ses oeuvres, toujours porteuses de significations et de sens cachés Plin. nat. 35, 73–74. ; Pamphile était instruit Plin. nat. 35, 76.; Nicomaque rapide Plin. nat. 35, 109. ; Athenion, d’esprit profond L’édition latine, Academia nobilissimae artis pictoriae…Nuremberg, 1683, utilise le terme argutus plus proche du sens utilisé par Pline. ; Nicophane, soigné et charmant Plin. nat. 35, 111. ; Amulius beau par les couleurs ; Pausias, d’un esprit vif dans la représentation des enfants et des fleurs Plin. nat. 35, 125-126. ; Asclepiodore, bon dans la mesure et dans les proportions Plin. nat. 35, 80 et 107. ; Amphion, dans la composition En réalité Mélanthius, Plin. nat. XXXV, 80. ;
ICh wende mich nun/ zu unserer Lehr-gierigen Jugend/ dero ich die Mahlerey-Kunst zuoffenbaren mir vorgenommen. Sind einige junge Geister/ die diese unsere Kunst belustet/ und deren Seelen von der höchsten Höhe also begnadet sind/ daß ihnen die Vernunft-gebährende Himmels-Zeichen günstig und geneigt sich erwiesen/ daß ihnen mit dem ersten Luft-schöpfen/ von dem Gestirne/ eine natürliche inclination oder Neigung und Fähigkeit zum Kunst-Mahlen eingeflossen: diese mögen solche meine Dienstwilligkeit mit Dank annehmen/ auch ämsig aufmerken/ zu gemüt und gedächtnis fassen/ was ich in diesem Buch ihnen gründ- und treulich vor Augen stelle und vortrage: in Hoffnung/ daß sie davon nicht wenig Liecht/ zu förderung ihres Verlangens/ erhalten werden. Ich versehe mich auch/ sie werden/ gleichwie die Römer/ wann ihre Hauptleute/ vor dem Treffen/ sie zur Dapferkeit vermahnet/ mit schwingen der Picken-spitzen ihre prontezza und Willfärtigkeit bezeuget/ mich auch ihren frischen und freudigen Muht ersehen lassen/ wann ich ihnen zuspreche/ daß sie ohn Verzug herzutretten/ und im ersten Angriff den besondersten Theil der Kunst/ nämlich die Stellung des Menschen Bei van Mander heißt es: »een menschlijk beeldt te leeven stellen« (Mander, Schilderboek, Voor-reden, op den grondt der edel vry Schilder-const, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 5v [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/630xbkyqh]). In der lateinischen Ausgabe der Teutschen Academie von 1683 ist von »symetricum (…) hominis« die Rede; vgl. Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 57./ und folgends auch alle andere [Marginalia: Wer zur perfection in allem unfähig/ der suche sie in einem oder anderem. Stuck Bei van Mander an entsprechender Stelle:»eenigh besonder deel« (Mander, Schilderboek, Voor-reden, op den grondt der edel vry Schilder-const, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol. 5v [Accessed: 2011-11-07. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/630xbkyqh]). In der lateinischen Edition der Teutschen Academie von 1683: »Nec ad universa …«; vgl. Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 57..] Stucke Alberti, De Pictura, 1435 (1540), Livre III, n°60/ fassen und erlernen sollen/ oder doch/ weil öfters die Natur und der Geist nicht gleich in alles einwilliget und darzu disponirt ist/ nur in einem und anderm sich zu perfectioniren und vollkommen zu machen trachten sollen.
Es ist dieses bey unserer Kunst gewöhnlich/ auch so wol an den antichen/ als modernen/ zu ersehen/ daß der eine in einem/ der [Marginalia: In welchen Studen jeder von den Alten oder antichen bäst qualificirt gewesen.] andere in etwas anders/ die wenigsten in allem/ excelliret und Meister gewesen. Caractéristiques tirées du Livre XXXV de Pline, déjà reprises par Van Mander et Lomazzo Dann/ Apollodorus legte sonderlich der Schönheit Plin. nat. 35, 60. zu. Zeuxis machte zu große Köpfe/ ware aber ein künstlicher Obst-Mahler Plin. nat. 35, 64.. Eumarus gewöhnte sich/ alles nach dem Leben nachzubilden. [Marginalia: Die Griechen.] Protogenes kunte erstlich nur Schiffe mahlen. Plin. nat. 35, 101. Apelles, war in allem zierlich. Parrhasius, ware gut in seinen Umrißen Plin. nat. 35, 67-68.; Daemon, reich von invention Plin. nat. 35, 69. Sandrart reprend l’erreur de Van Mander qui attribue à cet artiste des œuvres de Parrhasios. Den Grondt der Edel vry Schilder-Const,Voorrede.; Timanthes,verständig in allen seinen Werken/ auch immer verborgenen Sinns und Meinung Plin. nat. 35, 73–74.; Pamphilus, gelehrt Plin. nat. 35, 76.; Nicomachus, geschwind Plin. nat. 35, 109.; Athenion, tieffsinnig L’édition latine, Academia nobilissimae artis pictoriae…Nuremberg, 1683, utilise le terme argutus plus proche du sens utilisé par Pline.; Nicophanes, sauber und nett Plin. nat. 35, 111.; Amulius, schön mit Farben; Pausias, munter in Bildung der Kinder und Blumen Plin. nat. 35, 125-126.; Asclepiodorus, gut in dem messen und in den proportionen Plin. nat. 35, 80 et 107.; Amphion, von Anordnung En réalité Mélanthius, Plin. nat. XXXV, 80.;
Serapion, plein de raison dans les grandes Plin. nat. 35, 113. ; Pyraeicus, en petites choses Plin. nat. 35, 112. ; Antiphilus, en petites et en grandes [choses] Plin. nat. 35, 114. ; Dionysius ne savait peindre que des figures humaines; Euphranor, tout Plin. nat. 35, 128-129. ; Nicias, des animaux, en particulier des chiens Plin. nat. 35, 133. ; Nicophane savait bien copier et était très soigné dans ses oeuvres Plin. nat. 35, 111. ; Mechopane, trop dur dans [l’emploi] des couleurs ; Nealces, bon en représentation L’édition latine, utilise les termes ingeniosa expressione, faisant ainsi référence, comme Pline, à l’intelligence de ses représentations et à ses symboles (Liv. XXXV, 142).; Aristide, dans le rendu des affects Plin. nat. 35, 98. ; Cleside, [dans le dessin] d’après nature Cette précision figure dans le texte de Van Mander. ; Ludius, en paysages.
Les mêmes différences étaient aussi [Marginalia: Les Italiens anciens et modernes ] et sont encore décelables chez les Italiens, chez les Allemands et chez les Flamands Dans l’édition latine, 1683, Sandrart rajoute les français à cette énumération., et certes avec une grande perfection en particulier en peignant avec justesse Dans l’édition latine, 1683, Sandrart explicite le bien-peindre en employant l’expression circa veras rerum expressiones ( à propos de l’exacte description des choses). et dans les forces de la couleur que cela exige : ce que l’on peut conclure de l’application naturelle, de l’élévation parfaite et de l’extraordinaire rapidité des artistes de nos époques. Ceux-ci étaient Cimabue, le grand réinventeur de cet art ; Gaddo Gaddi Sandrart évoque certainement plus Gaddo di Zanobi plutôt que son fils Taddeo Gaddi. son suiveur, et Giotto. De même, Giovanni Bellini excellait en exactitude ; Michel- Ange en figures et en grande intelligence ; Leonard de Vinci en affects judicieux; Andrea del Sarto en effets agréables ; Raphaël d’Urbino en invention magistrale ; Giulio Romano en conceptions extraordinaires En latin conceptibus.; Titien en grâce, en particulier dans le coloris ; Corrège en gracieusetés; Véronèse en pensées d’une grande richesse ; Tintoret en singularité ; Carrache en fresques ; Caravage et Manfredi, en représentations vivantes Dans l’édition latine, 1683, Sandrart ajoute le concept de naturel : in naturale vivacitate.; Guido Reni en grande grâce ; L’Albane en inventions délicates ; Le Bernin en sculpture et en architecture ; François Duquesnoy en vérité dans la sculpture ; L’Algarde en adresse ; Pierre de Cortone en fresques ; Lanfranco en rapidité ; Le Dominiquin en profondeur d’esprit, Claude Gellée en paysages Ajout dans l’édition latine : Poussyn, Vouet et Le Brun in jucundis historis [Poussin, Vouet et Le Brun en histoires qui charment].. Ajout d’un poème en italien dans l’édition latine: Al Sigr. Gioachino di Sandrart Consiogliere di S.A.S. Palat. et C. Sopra L’éruditissimo suo volume stampato, et altro da stamparsi. Sonetto Del Marchese Nicolo Cevoli de Marchesi Del Caretto Patrizio Romano Ravivare d’Apelle il gran pennello, Sormontare d’Euclide ogni disegno Di Zeusi superar il stil pliu degno Avanzare di Fidia almo il scapello ; Con la penna ecclissar il stil piu suello Con la lingua erudir ogn’alto ingegno Formar alla virtu faldo sostegno, Al tempo edace alzar ossido ( orrido ) avello ; Poggiar col senno ad ingrandir le sfere, Rippor l’alme de faggi soura il Polo, Esse quir con la mana azzion sincere : Ridar à penne estinte altiero il volo, E fuggar dell’oblio l’altre chimere Puo Gioachim Sol della sua penne un volo.
[Marginalia: Les anciens allemands/]Après eux, nos [peintres] allemands se rendirent également dignes d’admiration : ainsi Martin Schön, en élévation ; Mathias d’Aschaffenbourg par l’esprit délicat ; Albrecht Dürer, par l’intelligence universelle ; Hans Holbein, par la main heureuse ; Amberger, par la vérité ; Pocksberger, par la richesse de l’esprit ; Schwarz, par l’expérience ; Adam Elsheimer, par une intelligence particulière. Ajout dans l’édition latine, Cirque imagine pavas et camphrier (à propos de petits tableaux et de paysages).
[Marginalia: et les peintres des Pays-Bas.]De même, les peintres des Pays-Bas, Jan et Hubert van Eyck, étaient réputés pour l’invention de la peinture à l’huile ; Lucas de Leyde, pour l’application ; Bruegel l’Ancien, pour l’intelligence ; ainsi que Sotte, Clev Sandrart fait-il une confusion et associe-t-il Sotte à Cleve en refaisant l’erreur de Van Mander qui confond Joos van Cleve et son fils Cornelis, erreur due à une mauvaise transcription du texte de Lampsonius ? Voir J. Scaillerez, Kat. Paris 1991, pp. 7-14. et Johann van Calcar, pour la main ; Floris, pour la maîtrise ; Brauer, pour la représentation de paysans ; Fochiers, pour les paysages et les arbres ; Rubens, pour la richesse de son esprit ;
Serapio, vernünftig in großen Plin. nat. 35, 113.; Pyreicus, in kleinen Sachen Plin. nat. 35, 112.; Antiphilus, in klein- und großen Plin. nat. 35, 114.. Dionysius, konte nur Menschen mahlen; Euphranor, alles Plin. nat. 35, 128-129.; Nicias, Thiere/ besonderlich Hunde Plin. nat. 35, 133.. Nicophanes, konte wol nach-copiren/ und war in seinen Werken sauber Plin. nat. 35, 111.; Mechopanes, zu rauh in den Farben; Nealces, gut im ausbilden L’édition latine, utilise les termes ingeniosa expressione, faisant ainsi référence, comme Pline, à l’intelligence de ses représentations et à ses symboles (Liv. XXXV, 142).; Aristides, in affecten Plin. nat. 35, 98.; Clesides, nach dem Leben Bei Sandrart entfällt van Manders Zusatz »oock by onthoudt« (=aus dem Gedächtnis), Mander, Schilderboek, Voor-reden, op den grondt der edel vry Schilder-const, überprüft anhand der Ausgabe von 1604, vgl. Online-Ausgabe DBNL, fol 6r [Accessed: 2011-11-08. Archived by WebCite® at http://www.webcitation.org/632XENWYD]; vgl. auch Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 57. Cette précision figure dans le texte de Van Mander.; Ludius, in Landschaften.
Dergleichen Unterschiedlichkeit ware auch [Marginalia: Die alte und neue Italiäner.] und ist noch bey den Italiänern/ Hoch-und Nieder-Teutschen zu finden Dans l’édition latine, 1683, Sandrart rajoute les français à cette énumération./ und zwar mit größerer Vollkommenheit Dans l’édition latine, 1683, Sandrart explicite le bien-peindre en employant l’expression circa veras rerum expressiones ( à propos de l’exacte description des choses)./ sonderlich im gerecht-mahlen/ und darzu gehörenden Kräften der Farben: welches aus der natürlichen applicirung/ vollkommenen Erhebung und sonderbaren Geschwindigkeit der Mahler von unsern Zeiten abzunehmen. Solche waren/ Cimabue der große Wieder-Erfinder dieser Kunst/ Gaddo sein Nachfolger/ und Giotto. Also waren fürtreflich/ Giouan Bellini, in Sauberkeit; Michaël Angelo, in Bildern und hohem Verstand; Leonardo da Vinci, in vernünftigen affecten; Andrea del Sarto, in Angenemheit; Raphaël d’Urbino, in meisterlicher invention In der lateinischen Editon der Teutschen Academie: »in Diagraphica, argutaque inventione« (Sandrart, Academia 1683, Iuventuti, Pictoriae Artis Cultrici; vgl. Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 57.; Julius Romanus, in ungemeinen Gedanken; Titian, in Anmutigkeit/ sonderlich der Coloriten; Corregio, in gratiositeten; Verones, in reichen Gedanken; Tintoreti, in Seltsamkeit; Carazo,in fresco; Caravaggio und Manfredo, in Lebhaftigkeit Dans l’édition latine, 1683, Sandrart ajoute le concept de naturel : in naturale vivacitate.; Guido Bolognese, in Holdseligkeit; Albano, in zierlicher invention; Bernini, in der Bild- und Bau Kunst; Francisco du Quesnoy, in scultur-Warheit; Algardon, in Geschicklichkeit; Peter Corton, in fresco; La Franch, in Geschwindigkeit; Dominico, in Tieffsinnigkeit; Claudio Gilli, in Landschaften Ajout dans l’édition latine : Poussyn, Vouet et Le Brun in jucundis historis [Poussin, Vouet et Le Brun en histoires qui charment]. Ajout d’un poème en italien dans l’édition latine: Al Sigr. Gioachino di Sandrart Consiogliere di S.A.S. Palat. et C. Sopra L’éruditissimo suo volume stampato, et altro da stamparsi. Sonetto Del Marchese Nicolo Cevoli de Marchesi Del Caretto Patrizio Romano Ravivare d’Apelle il gran pennello, Sormontare d’Euclide ogni disegno Di Zeusi superar il stil pliu degno Avanzare di Fidia almo il scapello ; Con la penna ecclissar il stil piu suello Con la lingua erudir ogn’alto ingegno Formar alla virtu faldo sostegno, Al tempo edace alzar ossido ( orrido ) avello ; Poggiar col senno ad ingrandir le sfere, Rippor l’alme de faggi soura il Polo, Esse quir con la mana azzion sincere : Ridar à penne estinte altiero il volo, E fuggar dell’oblio l’altre chimere Puo Gioachim Sol della sua penne un volo. In der Liste der vorbildlichen Maler sind bei Mander nur antike Beispiele aufgeführt. Alle Beispiele der Moderne sind von Sandrart zugefügt; vgl. Klemm, Notizen zu TA 1675,I, Buch 3 (Malerei), S. 57..
[Marginalia: Die alte Hoch-Teutschen/]Nächst diesen/ machten sich auch verwunderbar unsere Teutschen: als Martin Schön/ im hochsteigen;Matthias von Aschaffenburg/ in zierlichem Geist; Albrecht Dürer/ im universal-Verstand; Hans Holbein/ in glückseliger Hand In der lateinischen Edition der Teutschen Academie an dieser Stelle der Zusatz: »Joh. Holbein, manu felici, maturaque inventione« (Sandrart, Academia 1683); vgl. auch Klemm, Notizen zu TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 57.; Amberger/ in der Warheit; Pocksberger/ im Geistreichtum; Schwarz/ in Erfahrenheit; Adam Elzheimer/ in verwunderlichem Verstand Ajout dans l’édition latine, Cirque imagine pavas et camphrier (à propos de petits tableaux et de paysages)..
[Marginalia: und Nieder-Teutsche.] Gleichfalls waren fürberühmt die Niederländer/ in Erfindung der Oelfarben/ Johann und Hubert von Eyk; Lucas von Leyden/ im Fleiß; der alte Bruegel, im Verstand; also auch Sotte,Clef, und Johann von Calcar/ in der Hand; Floris, in der Meisterschaft; Brauer/ in bildung der Bauren; Fochiers, in Landschaft-Bäumen; Rubens/
Translation by Michèle-Caroline Heck
Original text