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TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 59

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SYMMETRA

AFFECTUS

SITUATIO

HISTORIA

IDEA.

POESIA.

DISPOSITIO

ACTIO.

VENUSTAS

COGNITIO MUSCULORUS

PHYSIOGNOMIA.

GEOMETRIA

ICHNOGRAPHIA.

ORTHOGRAPHIA

SCENOGRAPHIA

ARCHITECTURA

DECUS

ANTIQUITAS

TINCTUM

PERFECTIO

UNIO.

IMITATIO NATURAE

EXORNATIO

OPTICA.

Der
Teutschen Academie
Ersten Theils
Drittes Buch/
Von
Der Pittura oder Mahlerey-Kunst.
Chapitre premier : De l’invention et du dessin. Comme Vasari et Van Mander, Sandrart consacre son premier chapitre au dessin. Toutes les éditions commencent ainsi (Inventione et delineatione dans l’édition latine, Academia nobilissimae artis pictoriae, op.cit., 1683.), mais dans celle de 1679, les longs développements sur le dessin sont résumés, et une place plus grande est faite à l’apprentissage et au perfectionnement dans les Académies : il est alors intitulé Une brève indication pour trouver le juste chemin pour parvenir à l’art de la peinture et une mise en garde contre le mauvais chemin (« Das 1. Capittel begreifft eine kurze Anweisung des rechten Weges zur Erreichung der Mahler-Kunst und Warnung für den Irweg. »). Le chapitre suit le plan général de celui de Vasari, Le dessin. L’art de créer et de reconnaître la bonne peinture. La composition (Vasari, t. 1, chap. 1, p. 149.), en évoquant successivement le dessin, puis le traitement de la lumière et du relief et l’invention. Ce discours est également repris par Van Mander (Van het teyckenen / oft teycken-const : il s’agit en fait du chapitre 2 de Van Mander, le premier étant l’Exhortation aux jeunes gens : Exhortatie, oft vermaninghe /aen d’aencomende Schilder-jeucht.), mais il est alors simplifié. Sandrart au contraire, revient au modèle vasarien, le développe et explicite la pensée du théoricien italien. (Pour les analogies et différences avec le modèle vasarien, voir Heck 2006, S. 139-156.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009
Contenu Le récapitulatif est donné par Sandrart en tête de chaque chapitre. Les titres qui y figurent sont repris dans le texte.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009.

Définition Utilisation du terme français définitionMichèle-Caroline Heck, 25.02.2009 de la peinture. La raison est l’origine du dessin et non le hasard approximatif. Sa définition et sa description. Ex ungue leo : la raison apprécie un corps à partir de ses parties. Ce qui est nécessaire à une main pour dessiner. Les sculpteurs parfois, plutôt que de dessins, se servent de modèles En italien dans le texte ; l’édition latine utilise le terme prototypos.Michèle-Caroline Heck, 25.02.2009. Il y a différents types de dessins. Schizzi, esquisses grossières. Celle-ci doit être jugée par l’intellect. Profils, contours : servent le plus à l’architecture. Comment le dessin est utile à la sculpture, à la peinture. Comment bien saisir le dessin ? On doit d’abord apprendre à dessiner d’après des tableaux et des statues : après cela copier des choses vivantes, c’est ce à quoi servent les Académies. Comment modeler la lumière et l’ombre avec une bonne disposition et créer le volume dans les tableaux ? De la réflexion ou du reflet. Le dessin doit être inventé de manière réfléchie, ainsi que bien réparti et disposé. D’où un bon dessin tire-t-il son origine ? Le naturel rend la peinture parfaite. On doit étudier celui-ci sur les corps nus et les anatomies. Le dessin est produit par la sanguine ou par la craie. Comment appliquer l’esquisse sur la chaux ? Peinture d’histoire, et ce qui doit être observé dans les figures. Diminution des figures se tenant les unes derrière les autres. La perspective doit être bien observée. Le peintre doit souvent copier les manières de toutes sortes de personnes et les assembler dans un petit livre. L’art et l’application doivent s’assembler avec bonheur.

SYMMETRA

AFFECTUS

SITUATIO

HISTORIA

IDEA.

POESIA.

DISPOSITIO

ACTIO.

VENUSTAS

COGNITIO MUSCULORUS

PHYSIOGNOMIA.

GEOMETRIA

ICHNOGRAPHIA.

ORTHOGRAPHIA

SCENOGRAPHIA

ARCHITECTURA

DECUS

ANTIQUITAS

TINCTUM

PERFECTIO

UNIO.

IMITATIO NATURAE

EXORNATIO

OPTICA.

Der
Teutschen Academie
Ersten Theils
Drittes Buch/
Von
Der Pittura oder Mahlerey-Kunst.
Das I. Capitel.
Von
Der Erfindung und Zeichnung.
Innhalt.

Definition der Mahlerey-Kunst. Die Vernunft/ ist der Zeichnung Ursprung/ und nicht der ungefähre Zufall. Definition und Beschreibung derselben. Ex ungue Leo: der Verstand ermisset einen Leib/ aus einem Theil dessen. Was für eine Hand zum Zeichnen erfordert werde. Die Bildhauer gebrauchen sich zuweilen/ an statt des Zeichnens/ der Modelle. Der Zeichnung sind unterschiedliche Arten. Schizzi, gemeine Abriße. Profil, Umriße: dienen meist zur Architectur. Wie die Zeichnung zur Bildhauerey dienlich/ und zur Mahlerey. Wie das Zeichnen wol zu begreiffen sey ? An Bildern und Statuen/ mus man erstlich zeichnen lernen: hernach lebendige Dinge abzeichnen/ worzu die Academien dienen. Wie das Liecht und Dunkel mit guter Ordnung zu temperiren/ und die Gemälde zu rundiren. Von der reflexion oder dem Widerschein. Die Zeichnung mus vernünftig erfunden/ auch wol eingetheilet und gestellet seyn. Von was/ die gute Zeichnung ihren Ursprung nehme? Die Natürlichkeit/ macht die Mahlerey vollkommen. Diese mus man/ an nackenden/ auch an anatomirten/ Leibern studiren. Die Zeichnung beschihet/ durch Rötel oder Kreide. Wie der Umriß auf den Kalch zu tragen? Geschicht-Mahlerey/ und was bey den Figuren zu beobachten. Verlierung der hintereinander stehenden Bilder. Die Perspectiv mus wol beobachtet werden. Der Mahler soll öffters/ die Manieren von allerley Personen ab- und in ein Büchlein zusammen zeichnen. Kunst und Fleiß/ müßen glücklich zusammen spielen.


Übersetzung von Michèle-Caroline Heck

Originaltext