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Ce chapitre de la Teutsche Academie rassemble des Vies de graveurs, dont certains avaient également en parallèle une activité d’éditeur et de marchand. Ce chapitre fait état d’un réseau social, solidaire et complexe : né en France, puis renforcé par l’expérience italienne pour la plupart de ses membres, et enfin affirmé par des actes administratifs, commerciaux et sociaux (comme des mariages et parrainages). Une part non négligeable de ces graveurs n’était pas directement familière à Sandrart : l’auteur, s’il ne connaît pas les hommes, a eu dans les mains des estampes principalement faites à Paris. Très actif et renommé, le milieu parisien des éditeurs, notamment de la rue Saint Jacques, est une des places fortes de la gravure dans la seconde moitié du XVIIe siècle. De plus, on constate que les graveurs peuplant ce chapitre ont fourni des estampes reproduisant les œuvres des peintres dont les biographies peuplent le chapitre 26 de la Teutsche Academie. Car, même si Sandrart insiste sur le nombre de vues d’architecture qu’il a pu voir de la main de ces graveurs français, les gravures de reproduction de tableaux circulaient aussi largement et lui ont permis d’apprécier l’évolution de quelques artistes comme Sébastien Bourdon (TA 1675, II, Buch 3 (niederl. u. dt. Künstler), S. 369).

Kommentar von Anaïs Carvalho30.11.2011

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