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Après une ébauche de biographie par le hollandais J. J. Orlers dans Beschrijvinge der Stadt Leyden publié à Leyden en 1641, Sandrart est véritablement le premier biographe de Rembrandt après sa mort. Il fixe, pour les deux siècles à venir, les grandes lignes de la réputation de l’homme et de l’artiste que fut Rembrandt, notamment en tant que portraitiste (Slive 1953, p. 84–94). Sandrart avait eu l’occasion de rencontrer Rembrandt lorsqu’il habitait à Amsterdam entre 1637 et 1645. A ce moment-là, l’activité picturale des deux hommes est dominée par les commandes de portraits. Pourtant, l’auteur ne mentionne aucune date, aucune anecdote, ni aucune œuvre précisément. On peut supposer qu’il existait alors une concurrence, une rivalité entre Sandrart et Rembrandt. L’auteur souligne en effet le caractère vénal et les mauvaises fréquentations de Rembrandt. Il omet par ailleurs de mentionner qu’ils ont tous deux participé à la décoration du Kloveniersdoelen à Amsterdam, et que sa toile a dû être déplacée et diminuée pour laisser place à la Ronde de Nuit (Compagnie du capitaine Frans Banning Cocq, 1642, Amsterdam, Rijksmuseum) de Rembrandt (Heck 2006, p. 27). Sandrart a volontairement passé sous silence les relations directes qu’il eut avec Rembrandt afin de ne pas altérer l’image idéale qu’il voulait donner de lui à ses lecteurs. La série de reproches faits sur le comportement de l’artiste n’altère cependant en rien l’admiration de Sandrart pour la manière de peindre de Rembrandt.

Kommentar von Anaïs Carvalho30.11.2011

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