Kommentar
Que Sandrart fasse mention du Segmenta nobilium signorum mais pas de la participation de François Perrier à la publication de la Galleria Giustiniani peut paraître surprenant au premier abord. Cependant, Sandrart souligne que Perrier dessinait les antiques selon sa manière. Cette précision peut expliquer le reste. Dans les vingt-cinq règles adressées aux peintres, la dix-neuvième critique les études d’après l’antique où le style personnel, ou celui du maître, est manifeste, comme dans celles de Perrier (TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 103 ; Heck 2001, p. 43–50 ; Heck 2006, p. 60). La différence entre copie et imitation s’exprime ici : la Galleria Giustiniani faisait office d’« école de sculpture » pour Sandrart qui considère inappropriée l’expression d’une manière individuelle dans le travail de copie (Heck 2006, p. 132–136). Sandrart et Perrier n’avaient ainsi pas le même but dans ces travaux sur l’antique.
Kommentar von Anaïs Carvalho — 30.11.2011
Dieser Kommentar bezieht sich auf:
- TA 1675, II, Buch 3 (niederl. u. dt. Künstler), S. 369
- TA 1675, II, Buch 3 (niederl. u. dt. Künstler), S. 369 (Übersetzung: Französisch)