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Pour ouvrir ce chapitre, Sandrart compare la ville d’Anvers à la ville de Rome. Il affirme qu’Anvers est plus remarquable que Rome pour la formation artistique, car les artistes qui y naissent y excellent également, tandis que les artistes excellant à Rome ne sont pas, pour la plupart, des Romains. Cela justifie le regroupement d’artistes fait dans ce chapitre de la Teutsche Academie : la Vie de Rubens, qui commence sa formation artistique à Anvers et s’y installe ensuite, et la Vie de Elsheimer, un Allemand installé à Rome, précédée de la biographie de son maître et suivie de celle d’un de ses compagnons à Rome. De plus, ces deux grands artistes se connaissaient, ils s’étaient rencontrés à Rome dès 1601 (sur leurs relations, voir Klessmann 2006).

Kommentar von Anaïs Carvalho30.11.2011

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