TA 1675, I, Buch 3 (Malerei), S. 91
wird/ das komt dem Gesicht größer für; was aber unter einem kleinern oder ängern Winkel gesehen wird/ das erscheinet kleiner; und was unter gleichem Winkel gesehen wird/ das erscheinet gleich den andern Dingen/ welche unter gleichem Winkel gesehen werden.
apparaît plus grand au regard ; mais ce qui apparaît dans un angle plus petit ou plus étroit, semble plus petit ; et ce qui est vu dans même angle, apparaît semblable aux autres objets qui sont vus sous le même angle.
Dahero/ wiewol/ nach ausweiß dieser 3 Figur/ die drey Linien als CB, DE, FG, gleich sind/ jedoch weil der Winkel D A E änger oder schärffer ist/ als der Winkel CAB, so erscheint die Linie DE kürzer/ als die Linie C B. Eben diese Beschaffenheit hat es auch mit der Linie FG, welche/ ob sie schon mit den andern gleicher Länge ist/ jedoch/ weil der Winkel der Gesicht-Stralen F A G schärfer ist/ als die andere beyde Winkel/ so erscheint sie kürzer/ nicht allein als die Linie CB, sondern auch als die Linie DE. Hieraus erscheinet klar die Ursach/ warum ein
C’est pourquoi, quoique, selon la démonstration de la figure 3, les trois lignes CB, DE, FG, soient égales, pourtant, parce que l’angle DAE est plus étroit ou plus aigu que l’angle CAB, la ligne DE apparaît ainsi plus courte que la ligne CB. Précisément il y a cette même disposition aussi avec la ligne FG, qui, bien qu’elle soit de même longueur que les autres, apparaît pourtant ainsi plus courte, non seulement que la ligne CB, mais aussi que la ligne DE, parce que l’angle des rayons visuels est plus aigu que les deux autres angles. De là ressort ainsi clairement
sichtbares Ding oder Gegenwurf je kleiner erscheine/ je weiter es von uns ist/ nämlich weil/ je weiter der Gegenwurf von dem Gesicht ist/ je änger und schärfer wird der Winkel der Gesicht-Stralen/ welche den Gegenwurf begreiffen. Eben dieses ist auch die Ursach/ daß die jenige objecten/ welche nicht gerad gegen dem Gesicht über/ sondern auf der Seite sind/ sich je mehr und mehr verlieren: weil nämlich der Winkel der Gesicht-Stralen/ welche solchen Gegenwurf begreiffen/ immer schärffer wird/ wie in der folgenden 4 Figur klar zu sehen ist:
la raison pour laquelle un objet visible ou projection semble d’autant plus petit qu’il est loin de nous, en vérité parce que plus l’objet est loin du regard, plus l’angle des rayons visuels qui saisissent l’objet, devient étroit et aigu. Précisément cela est aussi la raison pour laquelle les objets qui ne sont pas [placés] juste en face du regard, mais sont sur le côté, diminuent toujours plus : parce qu’en effet l’angle des rayons visuels qui contiennent cet objet, devient toujours plus aigu, comme on peut le voir clairement dans la Figure 4,
in welcher/ weil die Winkel B A C und D A E schärfer sind/ als der Winkel C A E, als erscheinen auch die Latera oder Seiten des Quadrats B C und D E kürzer/ als die andere Seiten/ wiewol sie alle an sich selber gleich sind.
Wann man nun einen jeden sichtbaren Gegenwurf/ auf einer Fläche oder Tafel/ also delineiren und entwerfen will/ wie er dem Gesicht in gewißer Distanz fürkommet/ so setzet man erstlich die Fundamental- oder Grund-Linie. Neben dieser ziehet man eine andere parallel-Linie/ das ist/ die grad mit der andern in gleicher Distanz und Weite fürlaufet/ also daß/ wann sie ohn Ende fortlaufen solten/ sie niemals würden zusammen kommen. Sie wird die Horizontal-Linie/ auf Latein Terminator genennet/ durch welche unterschieden und
dans laquelle, parce que les angles BAC et DAE sont plus aigus que l’angle CAE, ainsi les latera En latin dans le texteou côtés du carré BC et DE semblent plus courts que les autres côtés, quoiqu’ils soient tous, en eux-mêmes égaux.
Si l’on veut maintenant ainsi dessiner ou ébaucher une certaine projection visible sur une surface ou sur un tableau, telle qu’elle apparaît au regard à une distance précise, alors on doit d’abord mettre en place la ligne fondamentale ou ligne de terre. A côté de celle-ci on tire une autre ligne parallèle, c’est-à-dire [celle] qui court juste à la même distance et la même longueur que l’autre, de sorte que, si elle devait s’éloigner sans fin, elles ne se rejoindraient jamais. Elle est appelée ligne d’horizon, en latin terminator : par celle-ci est différencié et coupé ce qui pénètre
durchschnitten wird/ was ober- und unterhalb des Auges ins gesicht kommet/ oder wo man untersich oder auf- oder gerad ansihet.
In diese Linie setzet man erstlich den principal-Punct/ gerad gegen dem Auge des ansehenden/ er sey nun inn- oder auserhalb der Fläche/ auf welchen man einen sichtbaren Gegenwurf entwerfen will/ und wird gemeinlich genennet punctum concursûs, auch bey den Alten heist er punctum fixûs, oder Horizont, weil alle andere Linien des Fundaments und des Gegenwurfs in diesen Punct zusammen laufen; zum andern setzet man auf eben derselbigen Linie den Punct der Distanz oder Weite/ von welcher man den Gegenwurf solle ansehen/ und wird/ gewißer und hurtiger Operation halben/ gar recht und wol auf beyden
dans le regard, du haut et du bas de l’œil, ou endroit où l’on regarde au dessous, ou au-dessus ou droit devant.
Sur cette ligne on place d’abord le point principal, juste face à l’œil de celui qui regarde, qu’il soit alors dans ou en dehors de la surface sur laquelle on veut maintenant ébaucher un objet visible, et il est ordinairement appelé punctus concursus En latin dans le texte, point de rencontre ; il s’appelle aussi punctum fixum, point fixe chez les Anciens, ou horizon, parce que toutes les lignes fondamentales et celles de l’objet s’y assemblent. D’autre part, on situe aussi sur cette ligne, le point de distance ou d’éloignement duquel on doit regarder l’objet en projection, et, à cause d’une opération En français dans le texte. Il y a sans doute une erreur dans le texte allemand et il faut lire halber à la place de halben. très précise et rapide, il est placé de manière tout à fait juste et exacte sur les deux côtés
Originaltext
Übersetzung von Michèle-Caroline Heck